Bourse: Wall Street hésite après un déficit commercial plus fort que prévu

Publié le 06/10/2015 à 10:36, mis à jour le 06/10/2015 à 17:05

Bourse: Wall Street hésite après un déficit commercial plus fort que prévu

Publié le 06/10/2015 à 10:36, mis à jour le 06/10/2015 à 17:05

(Photo: Bloomberg)

Wall Street a fini sans direction mardi, les indices hésitant entre le rebond du pétrole favorable au secteur de l'énergie et la contreperformance du secteur de la santé.

À Toronto, le S&P/TSX a grimpé de 95,06 points, ou de 0,7%, à 13 647,26 points.

Le dollar canadien a clôturé mardi à 76,76 cents US, en hausse de 0,35 cent.

À New York, le S&P 500 a perdu 7,13 points, ou 0,36%, à 1 979,92 points.

Le Dow Jones a avancé de 13,76 points, ou de 0,08%, à 16 790,19 points.

Le Nasdaq a baissé de 32,9 points, ou de 0,69%, à 4 748,36 points.

À Toronto, les titres de Héroux-Devtek (TOR: HRX) et d'Uni-Sélect (UNS) ont touché un sommet annuel.

À l'inverse, le détaillant Le Château (TOR: CTU.A) a atteint un creux des 52 dernières semaines, à 0,35$.

Bourse tiraillée entre la santé et l'énergie

Après deux séances de forte hausse, «c'est un marché qui reprend son souffle, et qui attend de trouver une direction alors que va commencer la saison des résultats» d'entreprises du troisième trimestre, a résumé David Levy, chez Kenjol Capital. 

Selon lui, le marché prévoit, depuis vendredi et le mauvais chiffre sur les créations d'emplois aux États-Unis, que la banque centrale américaine va renoncer à rehausser les taux d'intérêt cette année. Du coup les statistiques et autres données économiques du jour ont peu motivé peu les investisseurs.

Mardi, l'administration américaine a annoncé que le déficit commercial s'était creusé plus que prévu en août, sous le coup d'une baisse des exportations imputée partiellement au dollar fort, et d'une hausse des importations, plutôt positive en termes de demande intérieure.

D'autre part, le Fonds monétaire international a un peu raboté sa prévision de croissance aux États-Unis pour l'an prochain, ramenée à 2,8% contre 3% précédemment. Reste que «les États-Unis vont mieux qu'à peu près tous les autres pays», a souligné M. Levy.

C'est toutefois surtout l'actualité des entreprises qui semblait déjà imprimer sa direction au marché, avant même que la saison des résultats ne batte son plein.

Le Nasdaq, en particulier continuait à souffrir de la contreperformance du secteur de la santé, attisée mardi par un avertissement sur résultat d'une entreprise novatrice du secteur, Illumina (-10,64% à 145,81 dollars).

Michael James, de Wedbush Securities, a expliqué que «le sentiment négatif se répand dans tout le secteur de la santé», déjà sous pression depuis que la candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton a remis en cause il y a deux semaines la politique de prix élevés pratiquée par certains laboratoires. 

Et la sanction déborde du secteur de la santé pour atteindre à leur tour d'autres valeurs à forte croissance cotées au Nasdaq, a poursuivi M. James, évoquant Tesla (-1,91% à 241,46 dollars), Netflix (-2,62% à 108,33 dollars), Amazon (-1,14% à 537,48 dollars) et Facebook (-1,29% à 92,80 dollars). 

En revanche, les autres indices étaient tirés notamment par le net rebond des prix du pétrole, bénéfique pour les valeurs liée à l'énergie. 

Le marché obligataire était en petite hausse. Le rendement des bons du Trésor à dix ans s'affichait à 2,034%, contre 2,053% lundi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,873%, contre 2,898% auparavant.

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