Bourse: Toronto résiste à la baisse, aidée par les banques et SNC

Publié le 30/09/2013 à 11:52, mis à jour le 30/09/2013 à 12:33

Bourse: Toronto résiste à la baisse, aidée par les banques et SNC

Publié le 30/09/2013 à 11:52, mis à jour le 30/09/2013 à 12:33

La Banque de Montréal BMO frise son sommet historique lundi.

Les Bourses évoluent toujours dans le rouge à la mi-séance lundi, mais les indices ont repris du tonus malgré les craintes suscitées par l’impasse budgétaire à Washington.

La Bourse de Toronto est passée dans le vert avant de reperdre quelques plumes. Vers 11h40, l’indice S&P/TSX recule de 13 points à 12 830. L’indice des grandes capitalisations perd 0,06 point à 736.

Le secteur bancaire canadien, qui équivaut à 22% du TSX, résiste bien à la tendance baissière. La Banque TD et la Banque BMO frisent leurs sommets historiques. La Banque Royale ajoute 0,5% à 66,87$. Le fonds négocié en Bourse iShares du secteur financier canadien touche son sommet de l'année à 26,71$.

SNC-Lavalin offre aussi un support au TSX. Le titre de la société montréalaise avance de 1,26$ ou 3% à 42,61$, après avoir annoncé son intention de vendre sa participation dans le réseau d'électricité Altalink.

Les matières premières reculent. Le prix du baril de pétrole brut de référence à New York, le WTI, cède 1,17$ US ou 1,1% à 101,70$ US. L’once d’or échappe 8$ US à 1330.

À New York, l’indice S&P 500 cède 10 points ou 0,6% à 1681. Le Dow Jones recule de 91 points ou 0,6% à 15166. Le Nasdaq perd 17 points ou 0,45% à 3764.

Déjà gagnée par l'angoisse d'un blocage sur les finances des États-Unis au Congrès, la Bourse de New York avait achevé la semaine dans le rouge vendredi: le Dow Jones avait perdu 0,46% à 15258 points et le Nasdaq 0,15% à 3781 points.

L'État fédéral américain pourrait en effet se retrouver en partie bloqué à partir de mardi matin, et des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux mis en congé sans solde, si les négociations entre démocrates et républicains n'aboutissent pas d'ici 23H59 à Washington à un budget provisoire.

Le Sénat américain reprend ses travaux à 14H00 et devrait rejeter un projet de loi de finances adopté dans la nuit de samedi à dimanche par la Chambre des représentants, renvoyant ainsi les négociations à la case départ.

«Peu importe qu'il ressorte de ces pourparlers une bonne ou une mauvaise nouvelle, le fait est que Wall Street a les yeux rivés sur Washington et en soi c'est négatif pour le marché», relève Peter Cardillo de Rockwell Global Capital. Les indices «vont sans doute effacer une partie des gains enregistrés en septembre».

«Les États-Unis ne vont pas s'effondrer à cause de ces manoeuvres politiciennes», nuance-t-il toutefois. «Et il faudra bien qu'à un moment les responsables politiques se rendent compte des conséquences de leurs actions sur les Américains».

De plus, un indice sur l'activité manufacturière dans la région de Chicago (nord-est des États-Unis), publié peu après l'ouverture, est ressorti meilleur qu'attendu, permettant aux indices de remonter un peu.

Mais les investisseurs réagissaient aussi négativement à la nouvelle crise gouvernementale qui a éclaté samedi en Italie, la troisième économie de la zone euro: encouragés par Silvio Berlusconi, les cinq ministres de sa formation politique ont démissionné du gouvernement, mettant son chef Enrico Letta en difficulté.

Apple, marque la plus puissante

Dans ce contexte, les valeurs bancaires s'affichaient dans le rouge: Citigroup perdait 1,13% à 48,34 dollars, JPMorgan Chase 0,78% à 51,83 dollars, Wells Fargo 0,55% à 41,36 dollars, Morgan Stanley 0,91% à 26,83 dollars et Goldman Sachs 0,99% à 158,26 dollars.

Microsoft lâchait 1,17% à 32,88 dollars. Selon une étude de Kantar Worldpanel, le système d'exploitation Windows pour téléphone portable a nettement augmenté sa part de marchés dans certains pays d'Europe, grâce aux bonnes ventes des appareils Lumia de Nokia.

Le géant de l'informatique Apple évoluait aussi en baisse, cédant 1,14% à 477,25 dollars. La marque a pourtant été déclarée la plus puissante au monde, selon le classement du cabinet américain Interbrand.

Il détrône ainsi Coca-Cola (-0,96% à 38,03 dollars) et rétrograde à la troisième place Google (-0,25% à 874,20 dollars).

Après une ouverture en hausse, le marché obligataire évoluait de son côté légèrement en baisse, signe d'une moindre demande pour les bons du Trésor. "C'est peut-être le signe que le marché estime qu'on va finir par éviter un blocage" au Congrès, remarque M. Cardillo.

 

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