Bourse: Toronto décolle, New York plane, Blackberry s'écrase

Publié le 28/06/2013 à 16:34, mis à jour le 28/06/2013 à 17:25

Bourse: Toronto décolle, New York plane, Blackberry s'écrase

Publié le 28/06/2013 à 16:34, mis à jour le 28/06/2013 à 17:25

[Photo : Bloomberg]

La Bourse de Toronto a terminé la semaine en hausse de plus de 123 points, un gain de 1,03 %. Mais c'est la piètre performance du titre de Blackberry qui a retenu l'attention aujourd'hui. En cours de séance, l'entreprise a perdu plus du quart de sa valorisation boursière, une déconfiture provoquée par la publication de pières résultats, ce matin. L'action de l'entreprise ontarienne a reculé de plus de 26 %. 

À New York, l'indice élargi Standard & Poor's 500 a lâché 0,43% ou 6,92 points à 1 606 points, le Dow Jones a cédé 0,76% à 14 909 points, tandis que le Nasdaq, à forte composantes technologiques, a grappillé 1,39 points, ou 0,04%, à 3 403 points.

Aux Etats-Unis, en dépit de quelques hésitations vendredi alors que les investisseurs procédaient à quelques ajustements en fin de mois et de semestre, la place new-yorkaise a fini "une belle semaine", a estimé Art Hogan, de Lazard Capital Markets.

Selon lui, "le marché a fait preuve de sa capacité à surmonter ses peurs concernant la Fed (Réserve fédérale américaine) grâce notamment aux propos tenus par un ensemble de dirigeants" de la banque centrale vendredi et au cours des jours précédents, a-t-il noté.

Un gouverneur de la Banque centrale américaine, Jeremy Stein, a ainsi enjoint les acteurs financiers à considérer les tendances économiques plutôt que "les dernières nouvelles" parues avant une nouvelle réunion de la Fed.

D'autre part, le président de l'antenne de Richmond (Virginia), Jeffrey Lacker, a prévu encore "davantage de volatilité sur les marchés", alors que la Fed se prépare à réduire ses injections de liquidités, mais a ajouté que "cela ne devrait pas interférer avec les prévisions de modeste croissance" de l'économie américaine.

Par la voix de ses dirigeants, "la Fed continue de clarifier son message en montrant que toute inflexion de sa politique reste conditionnée" à l'amélioration de l'économie, a résumé M. Hogan.

Des indicateurs en demi-teinte n'ont cependant pas aidé le marché à poursuivre son rebond des derniers jours.

La croissance de l'activité économique de la région de Chicago a nettement ralenti en juin, au-delà des prévisions des analystes.

En revanche, si le moral des ménages a très légèrement reculé le même mois aux Etats-Unis, selon l'estimation finale d'un indice publié par l'Université de Michigan, ce chiffre est meilleur qu'attendu et supérieur aux estimations initiales.

Et des résultats trimestriels d'entreprises contrastés ont pesé "sur les indices", selon les analystes de la maison de courtage Charles Schwab, citant notamment le fabricant canadien de smartphones Blackberry.

Le marché obligataire a progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,478% contre 2,483% jeudi soir, et celui à 30 ans à 3,498% contre 3,547% la veille.

 

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