Un chiffre meilleur que prévu des ventes de détail aux Etats-Unis, où la consommation est un ressort essentiel de la croissance, a cependant aidé à donner un coup de fouet au marché, selon les experts de Charles Schwab.
L'accélération des ventes de détail américaines en février, dont la hausse était la plus forte en cinq mois, a été notamment portée par la hausse des recettes des ventes de carburant, en raison d'une progression très forte du prix de l'essence en février.
Mais même en mettant ce facteur de côté, "on a observé une augmentation solide des dépenses" aux Etats-Unis ce mois-là, a remarqué l'économiste Joel Naroff, de Naroff Economics.
"C'est rassurant pour les marchés qui ont beaucoup misé sur l'hypothèse d'un maintien d'une consommation solide, en dépit de la hausse des contributions sociales sur les salaires et des prix de l'essence", a souligné Patrick O'Hare, de Briefing.com.
Et si elles ont perturbé les bourses européennes, les inquiétudes liées à la baisse de la production industrielle plus forte que prévu en zone euro n'ont pas réussi à peser sur le marché américain.
Le marché obligataire a légèrement progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a légèrement reculé à 2,021% contre 2,023% mardi, et celui à 30 ans à 3,216% contre 3,219%.
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