Wall Street a encore une fois terminé en hausse ce mercredi, son indice Dow Jones signant un septième record historique d'affilée.
Le Dow Jones a gagné 5,22 points, ou 0,036%, pour atteindre les 14 455 points. Il s'agissait pour l'indice vedette d'une neuvième clôture de séance consécutive en hausse, une première depuis 1996.
À la Bourse de Toronto, par contre, le S&P/TSX a emprunté une direction tout à fait contraire, en reculant de 1,04%, ou de 134,5 points, pour clôturer à 12 744 points.
Mais après quelques hésitations, la Bourse de New York a une nouvelle fois cédé à la tendance haussière qui la porte depuis début mars. À l'instar du Dow Jones, le S&P 500 a progressé de 0,13% à 1 554,5 points et le Nasdaq, à forte composante technologique, a grimpé de 0,09% à 3 245,1 points.
"On a l'impression que ce ne sont plus tant les nouvelles macroéconomiques qui influencent le marché", a noté Gregori Volokhine, de Meeschaert New York. "Ce sont davantage les gains qui appellent de nouveaux gains".
Selon lui, "c'est très curieux de voir ce marché qui grignote des points tous les jours: chaque baisse n'est pas vue comme une occasion d'engranger des profits mais d'entrer sur le marché", a-t-il relevé.
Un chiffre meilleur que prévu des ventes de détail aux Etats-Unis, où la consommation est un ressort essentiel de la croissance, a cependant aidé à donner un coup de fouet au marché, selon les experts de Charles Schwab.
L'accélération des ventes de détail américaines en février, dont la hausse était la plus forte en cinq mois, a été notamment portée par la hausse des recettes des ventes de carburant, en raison d'une progression très forte du prix de l'essence en février.
Mais même en mettant ce facteur de côté, "on a observé une augmentation solide des dépenses" aux Etats-Unis ce mois-là, a remarqué l'économiste Joel Naroff, de Naroff Economics.
"C'est rassurant pour les marchés qui ont beaucoup misé sur l'hypothèse d'un maintien d'une consommation solide, en dépit de la hausse des contributions sociales sur les salaires et des prix de l'essence", a souligné Patrick O'Hare, de Briefing.com.
Et si elles ont perturbé les bourses européennes, les inquiétudes liées à la baisse de la production industrielle plus forte que prévu en zone euro n'ont pas réussi à peser sur le marché américain.
Le marché obligataire a légèrement progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a légèrement reculé à 2,021% contre 2,023% mardi, et celui à 30 ans à 3,216% contre 3,219%.
Plus de détails suivront