Bourse: New York et Toronto en hausse, Couche-Tard recule de 3,4 %

Publié le 25/03/2014 à 16:59

Bourse: New York et Toronto en hausse, Couche-Tard recule de 3,4 %

Publié le 25/03/2014 à 16:59

Par lesaffaires.com

Les Bourses nord-américaines ont rebondi après deux séances dans le rouge, les marchés digérant des indicateurs contrasté tout en gardant un oeil sur l’Ukraine.

Toronto a profité d’un répit dans le secteur minier qui s’est stabilité après un début de semaine en forte baisse. L’indice S&P/TSX a pu retrouver son chemin vers la hausse, mais timidement, en grappillant 23 points (0,14%) pour clore à 14 299 points.

Parmi les titres à surveiller, celui de Couche-Tard a retraité de 3,4% aujourd’hui après avoir touché son sommet historique hier. L’action a clôturé a 90,67$

À New York, le Dow Jones Industrial Average s'est apprécié de 91,19 points, à 16 367,88 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 7,88 points à 4 234,27 points.

Le S&P 500 a avancé de 0,44% (+8,18 points) à 1 865,62 points.

Après démarré nettement en hausse, les indices ont connu un moment de faiblesse à la mi-journée, le S&P 500 et le Nasdaq passant temporairement dans le rouge, avant de reprendre leur marche en avant.

"On a vraiment deux dynamiques qui se relaient en ce moment sur le marché", a commenté Art Hogan de Wunderlich Securities.

"D'une part, on tente d'interpréter les données économiques et cette semaine, elles ont été mitigées", a-t-il noté.

Sur le front de l'immobilier par exemple, l'enquête Case-Shiller de Standard & Poor's a ainsi relevé que les prix des logements aux Etats-Unis avaient augmenté en janvier pour le 24e mois consécutif. Mais les ventes de maisons neuves ont reculé légèrement plus que prévu en février dans le pays, selon le département américain du Commerce.

Le moral des ménages a de son côté rebondi plus fortement qu'escompté en mars, selon l'indice de confiance des consommateurs américains du Conference Board.

"L'autre pièce du puzzle" est selon Art Hogan l'évolution de la situation en Ukraine alors que le président américain Barack Obama, actuellement en Europe, a réaffirmé mardi les menaces de sanctions économiques si la crise s'aggravait.

"On se demande si le plus gros des sanctions à l'encontre de la Russie a déjà été adopté ou s'il faut s'attendre à une escalade dont on ne connaît pas les conséquences pour le marché", a expliqué le spécialiste.

L'accès de faiblesse enregistré vendredi et lundi par le secteur des biotechnologies et de quelques valeurs stars du Nasdaq à forte croissance, a par ailleurs continué à retenir l'attention des investisseurs.

Pour Mace Blicksilver de Marblehead Asset Management, il s'agit peut-être de prises de profits à l'approche de la fin du trimestre ou de la vente d'actions à forte valeur destinée à lever de l'argent frais pour les entrées en Bourse attendues dans les prochains jours. Mais cette défaillance lui fait aussi craindre "une répétition de l'éclatement de la bulle technologique du début des années 2000".

Pour Art Hogan en revanche, il s'agit plutôt d'un "mouvement sain" de retour à des valorisations plus justifiées. De plus, cela illustre le fait qu'un secteur particulier "puisse être fortement touché sans que cela ne déclenche un mouvement de vente généralisé", a-t-il souligné.

Le marché obligataire a terminé en légère baisse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a progressé à 2,735% contre 2,733% lundi soir, et celui à 30 ans à 3,579% contre 3,572% à la précédente clôture.

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