Bourse: les investisseurs empochent leurs profits

Publié le 28/10/2011 à 10:10, mis à jour le 28/10/2011 à 10:38

Bourse: les investisseurs empochent leurs profits

Publié le 28/10/2011 à 10:10, mis à jour le 28/10/2011 à 10:38

Par AFP

La Bourse de New York a ouvert en léger repli vendredi, les investisseurs empochant des bénéfices après la hausse prononcée de la veille: le Dow Jones cédait 0,13% et le Nasdaq 0,30%.

Vers 10H00, le Dow Jones Industrial Average perdait 15,78 points à 12.192,77 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 8,18 points à 2.730,45 points.

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L'indice élargi Standard & Poor's 500 lâchait pour sa part 0,33% (4,22 points) à 1.280,37 points.

Wall Street avait été gagnée par l'euphorie jeudi, soulagée par l'accord de sortie de crise conclu en zone euro: le Dow Jones avait pris 2,86% et le Nasdaq 3,32%.

Le Dow Jones a avancé de 12% depuis le début du mois et s'il maintient cette tendance jusqu'à lundi, l'indice vedette regroupant les titres de 30 fleurons américains enregistrera sa meilleure hausse mensuelle en pourcentage depuis janvier 1987.

"Les principaux indices devraient observer une pausse après la hausse fulgurante d'hier", a noté Andrea Kramer, de Schaffer Investment Research.

Les investisseurs avaient effectué des placements en anticipation de l'accord de la zone euro pour sauver la monnaie unique et "ils vont chercher à effectuer des prises de bénéfices", a estimé l'analyste.

Il s'agissait jeudi "de fortes prises de positions", a abondé Sameer Samana, de Wells Fargo Advisors, mettant en garde les investisseurs de "trop interpréter" la forte progression.

"La faiblesse (de vendredi) s'explique simplement par des prises de bénéfices après la très forte hausse des trois dernières semaines", a renchéri Patrick O'Hare, du site d'analyse financière Briefing.com.

Au terme d'une nuit d'intenses tractations à Bruxelles, les dirigeants européens se sont mis d'accord jeudi pour réduire fortement la dette de la Grèce et pour mobiliser 1.000 milliards d'euros, afin d'empêcher la contagion de la crise, notamment à l'Espagne et l'Italie.

Et soulagée de voir les Européens enfin passer à l'action, Wall Street pointait les zones d'ombre de l'accord global conclu au forcep, après un marathon de 10 heures dans la nuit de mercredi à jeudi.

Les investisseurs new-yorkais "se concentrent maintenant sur la mise en oeuvre et l'exécution dudit plan", a expliqué Mme Kramer.

"Un certain scepticisme est de retour chez les investisseurs qui se demandent comment va mettre mis en oeuvre le plan européen, mais je pense qu'il ne s'agit que d'une excuse" pour prendre des bénéfices, a fait valoir Peter Cardillo, chef économiste de Rockwell Global Capital.

Du côté des valeurs, le secteur informatique était entraîné à la hausse par Hewlett-Packard (+3,56%, 27,95 dollars) qui a finalement décidé de conserver sa division ordinateurs personnels, deux mois après avoir envisagé de s'en débarrasser pour se concentrer sur les services et équipements professionnels.

IBM, qui a cédé ses ordinateurs au chinois Lenovo en 2005, grignotait 0,27% à 186,39 dollars.

Après avoir triplé son bénéfice net au troisième trimestre, à 1,7 milliard de dollars, le groupe pharmaceutique Merck prenait 1,87% à 34,95 dollars.

La chute du fabricant d'électro-ménager Whirlpool (-13,43% à 52,35 dollars) pesait en outre sur les marchés. Le groupe a annoncé la suppression de 5.000 emplois pour faire face à une chute de 42% du bénéfice d'exploitation trimestriel.

Les valeurs financières évoluaient en désordre: Bank of America prenait 1,77% à 7,18 dollars et Goldman Sachs 1,95% à 117,15 dollars, tandis que Morgan Stanley se repliait de 0,98% à 19,22 dollars.

Le marché obligataire évoluait en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 2,324% contre 2,395% jeudi soir et celui à 30 ans à 3,374% contre 3,446% la veille.

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