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L’élan du rebond boursier déclenché par l’entente entre les pays membres de l’Union européenne et les banques pour réduire la taille de la dette de la Grèce s’essouffle déjà après un peu plus de 24 heures.
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Vendredi matin vers 7h25, les contrats à terme (futures) des indices de la Bourse de New York sont dans le rouge, pendant que les marchés européens vers la mi-séance ont effacé les pertes connues à leur ouverture ce matin.
À Wall Street, les contrats à terme lâchent déjà au moins 0,45 %. Le S&P 500 glisse de 6,75 points, à 1 275,75 points, le Dow Jones se replie de 55 points, à 12 113 points, et le Nasdaq lâche 11,25 points, à 2 383 points.
En Europe, Londres recule de 0,3 %, Paris perd moins de 0,05 % et Francfort réussit à prendre 0,4 %, ce qui reste en deçà des niveaux connus tout de suite après l’ouverture de la bourse allemande.
D’une part, l’optimisme se dissipe devant des signaux indiquant qu’il reste encore bien du travail à faire.
Notamment, l’Italie a connu une émission obligataire décevante, lors de laquelle les taux d’intérêt des obligations du gouvernement ont atteint 6,06 %, un sommet depuis que le pays a rejoint la zone euro.
Puis, du côté de l’Espagne, le taux de chômage a atteint 21,5 % selon les plus récentes données dévoilées ce matin, soit son plus haut niveau en 15 ans.
Au Royaume-Uni, la confiance des consommateurs a reculé de deux points par rapport au mois dernier, à -32, un creux inégalé depuis 2009. Les deux dernières fois que la confiance des consommateurs a été aussi basse, le pays s'est retrouvé en récession par la suite.
Des questions demeurent également quant à l’implantation de l’entente conclue dans nuit de mercredi à jeudi en Europe et sur le renforcement du Fonds d’urgence de la zone euro (FESF). Dans le cas du Fonds d’urgence, des détails sont attendus au courant du mois de novembre.
