Bourse: le rebond tombe à plat à Wall Street, Toronto au vert

Publié le 11/03/2015 à 10:53, mis à jour le 11/03/2015 à 16:59

Bourse: le rebond tombe à plat à Wall Street, Toronto au vert

Publié le 11/03/2015 à 10:53, mis à jour le 11/03/2015 à 16:59

(Photo: Bloomberg)

La tentative de rebond a fini par tourner court en fin de séance mercredi à Wall Street, la peur du dollar fort l'emportant sur la chasse aux bonnes affaires. Cela n'a pas empêché la Bourse de Toronto d'enregistrer un gain de près de 100 points.

L'indice S&P/TSX a terminé la journée sur un gain de 97,44 points, ou 0,67%, à 14 739,2 points. Les trois principaux secteurs qui composent l'indice, les financières (+0,52%), l'énergie (+0,86%) et les matériaux (+1,71%) ont contribué à cette hausse. 

Le dollar canadien a baissé de 0,50 cent à 78,36 cents US.

À New York, l'indice Dow Jones a reculé de 27,55 points, ou 0,16%, à 17 635,39 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 9,85 points, ou 0,2%, à 4 849,14 points.

L'indice élargi S&P 500, jugé le plus représentatif par de nombreux investisseurs, a cédé 0,19% à 2 040,24 points.

L'once d'or a perdu 9,50 $US à 1 150,60 $US.

Le baril de pétrole brut pour livraison en avril a reculé de 0,12$US à 48,17 $US.

«Les investisseurs s'inquiètent toujours pour (la force du) dollar et la perspective d'une hausse des taux», a commenté Alan Skrainka chez Cornerstone Wealth Management.

Pour autant, vu la bonne santé actuelle de l'économie, «l'argent ne fuit pas le marché non plus», a-t-il ajouté.

En fait, les indices sont restés orientés à la hausse pendant une bonne partie de la journée, certains investisseurs étant partis à la chasse aux bonnes affaires après la chute de 1,70% enregistrée mardi par le S&P500, et celle de 1,85% pour le Dow Jones. 

«Nous avons un peu rebondi, pensant que le marché avait trop vendu mardi», a commenté à la mi-journée Art Hogan, chez Wunderlich Securities. 

Mais sur le fond «on pense au dollar plus fort, cela reste le catalyseur» des mouvements du marché, a-t-il ajouté.

Avec un euro au plus bas depuis douze ans face au dollar, à 1,0541 dollar pour un euro, et sachant que les entreprises du S&P 500 réalisent environ 40% de leurs ventes à l'étranger, les inquiétudes du marché persistent.

M. Skrainka a ainsi indiqué que Cornerstone Wealth Management avait ramené de 130 à 118 dollars son estimation de bénéfice par action pour les entreprises du S&P500. 

En tout état de cause, le sort de Wall Street semble désormais lié à celui du dollar: «depuis le début de l'année, on a eu 27 jours d'échanges où le dollar était en hausse, et pendant 19 de ces jours le S&P500 s'est inscrit en baisse», a relevé M. Hogan, alors que généralement la corrélation n'est que marginale entre le marché des actions et celui des changes.

Ce lien est, selon lui, principalement dû à la rapidité de l'envol du dollar, plus qu'à sa valeur absolue qui reste loin de ses sommets historiques. «Nous assistons à la hausse la plus rapide du dollar depuis 40 ans (...), c'est ce qui provoque des bouleversements sur les marchés», a-t-il déclaré.

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