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Le doute gagne les investisseurs. Comme lors de la séance de lundi, les marchés canadiens et américains n’arrivent pas à conserver leur élan de l’ouverture.
Plus tôt, des dépêches annonçaient que Madrid était sur le point de demander un plan de sauvetage pour renflouer ces coffres. Le premier ministre Mariano Rajaoy a dit cependant que ce scénario n’était pas imminent.
« Le marché réagit davantage aux nouvelles de l’Espagne, car il souhaite consolider ses gains après une très bonne tenue », explique Frank Gretz, analyste de Wellington Shields & Co à New York, lors d’une entrevue à Reuters. «Le marché en fait une nouvelle encore plus grosse qu’elle ne l’est vraiment. C’est un prétexte pour vendre. »
Aussi les investisseurs commencent à s’inquiéter de la publication prochaine des résultats du troisième trimestre.
Un changement d’humeur a aussi été noté lundi. Lundi, des commentaires du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Ben Bernanke ont sapé l’élan des investisseurs dans ce qui s’annonçait comme un bon départ pour le quatrième trimestre de l’année.
Quelques heures avant la fermeture, Research in Motion (RIM) avance de plus de 6% à Toronto, même si un rapport de la firme de consultants Interbrand indique que la marque du BlackBerry a encaissé la plus forte baisse parmi une liste de 100 items depuis 2009.
Voici l’état de la situation à Toronto et New York vers à la fermeture :
— Le S&P/TSX gagne 9 points, ou 0,08 %, à 12 380 points;
— Le S&P 500 avance de 2 points, ou 0,10 %, à 1 446 points;
— Le Dow Jones recule de 33 points, ou 0,24 %, à 13 482 points;
— Le Nasdaq ajoute 6 points, ou 0,21 %, à 3 120 points;
— Le baril de pétrole s’apprécie de 0,07 $ US, ou 0,10 %, à 92,58 $ US;
— L’once d’or glisse de 7 $ US environ, ou 0,41 %, à 1 776 $ US;
— Le dollar canadien se replie de 0,20 cent US, à 101,61 cents US.
