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Wall Street a réduit sa perte de moitié en avant-midi tandis que Toronto, qui résistait à l’ouverture, a cédé devant les craintes entourant l’intervention des banques centrales dans les grandes économies de la planète.

La Bourse de Toronto perd 101 points, ou 0,8%, à 12 281 points.

Le S&P 500 efface 8 points, ou 0,49% de sa valeur à 1 634 points. Le Dow Jones supprime 55 points, ou 0,37%, à 15 230 points. Le Nasdaq perd 16 points, ou 0,46%, à 3 457 points.

La Banque du Japon a annoncé que l’économie prenait du mieux et qu’elle gardait le cap sur sa politique monétaire. La décision déçoit les spéculateurs, qui anticipaient une intervention encore plus musclée de la banque centrale du Japon.

La nouvelle relance aussi les spéculations et les inquiétudes sur une possible diminution de la détente monétaire de la Réserve fédérale (Fed) aux États-Unis. Une modération de l’intervention de la Fed surviendrait au même moment où l’économie chinoise ralentit.

«Le marché s’est alimenté de politiques monétaires extrêmement interventionnistes à travers le monde, commente Rock Merckler, président de LibertyView Capital au New Jersey. Nous arrivons au moment où les investisseurs constatent que ces politiques commencent à être modérées.»

Le détaillant de vêtement de yoga Lululemon a annoncé le départ de sa présidente Christine Day. La société quittera également la Bourse de Toronto. L’action s’enfonce de 16,6% à 68,59 $ US.

Le pétrole se déprécie de 0,92% à 94,81 $ US. L’or se déprécie de 0,72% à 1 376 $US.

Le dollar gagne 0,08 % à 98,15 cents américains.