Bourse: hausse notable en vue à l'ouverture

Publié le 18/12/2014 à 06:54

Bourse: hausse notable en vue à l'ouverture

Publié le 18/12/2014 à 06:54

Photo: Shutterstock

Les Bourses nord-américaines devraient poursuivre sur leur lancée de la veille et ouvrir en hausse notable jeudi, les investisseurs ayant été rassurés par la Réserve fédérale qui a conservé un discours favorable hier quant à une éventuelle remontée des taux.

Vers 6h45, dans les négociations électroniques précédant l’ouverture officielle, les contrats à terme sur les indices S&P 500, Dow Jones et Nasdaq gagnent respectivement 1,19%, 1,08% et 1,27%.

Les prix du pétrole poursuivent leur remontée. Le baril de Brent, référence au Québec, grimpe de 3,22% à 63,15$US. Le WTI ajoute 3,17% à 58,26$US.

Les Bourses européennes progressent aussi fortement jeudi matin. L’indice CAC 40 de la Bourse de Paris prend 2,48%, tandis que l’indice Euro Stoxx 50 gagne 2,45%.

Mercredi, les indices ont bondi de plus de 2% à Toronto et à New York, à l’exception du Dow Jones qui a gagné 1,69%, après la diffusion du communiqué de la Réserve fédérale américain (Fed).

Le message rassurant de Yellen

La présidente de la Fed, Janet Yellen, «a déclaré que les hausses de taux ne seraient pas sur la table au moins lors des deux prochaines réunions, ce qui veut dire qu'avril 2015 est la première date possible pour une hausse», explique Robert Wood, analyste de Berenberg, en Allemagne.

Les investisseurs sont très attentifs à cette hausse de taux, qui sont restés bas depuis des années et ont soutenu les Bourses en dépréciant mécaniquement le rendement des obligations.

La Fed a explicitement changé de vocabulaire, sans pour autant inquiéter. Elle veut désormais rester «patiente» avant de relever ses taux, tandis qu'elle promettait précédemment de les maintenir en l'état «pendant une période de temps considérable».

Cette évolution est «similaire au changement qu'elle avait fait en janvier 2004, sur la voie d'une hausse de taux en juin 2004», et confirme les attentes des investisseurs d'une première hausse en juin prochain, remarque Harm Bandholz, économiste chez UniCredit.

 

 

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