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La Bourse de New York semble vouloir rebondir légèrement à l'ouverture vendredi matin, les investisseurs restant toutefois prudents au lendemain d'une séance où la Fed et le pétrole ont pesé sur l'indice, et avant de prendre connaissance du rapport mensuel sur l'emploi américain.
Du côté des contrats à terme, le Dow Jones Industrial Average, l’indice vedette du parquet new-yorkais, est en hausse de 0,24% à 26 327 points. Toujours selon les contrats à terme, le Nasdaq, à forte coloration technologique, progresse de 0,50% à 7772,25 points. Le S&P500, quant à lui, prend 0,27% à 2925,50 points.
Contexte
«Les investisseurs ont ajusté leurs attentes quant à la perspective d'une baisse des taux» après que la Réserve Fédérale américaine (Fed) a délivré un message un peu moins accommodant que prévu, a observé de son côté David Madden, un analyste de CMC Markets.
«On ne peut s'empêcher de penser que les marchés ne sont pas vraiment raisonnables s'ils espèrent réellement des signaux d'un assouplissement de la politique monétaire à court terme» aux États-Unis, a poursuivi M. Le Liboux.
«La Fed a besoin de données économiques dégradées pour emprunter ce chemin. Or, ce n'est pas le cas à ce stade», a-t-il estimé.
À l’étranger
La Bourse de Hong Kong a terminé en petite hausse vendredi, recoupant ses pertes de la veille dans un marché toujours suspendu aux négociations commerciales sino-américaines, et en dépit du plongeon des cours de pétrole qui plombait les valeurs énergétiques.
En revanche, les places de Chine continentale --Shanghai et Shenzhen-- restaient fermées vendredi en raison de congés nationaux accordés dans la foulée du 1er mai.
Après avoir poursuivi en matinée son recul de la veille, la Bourse hongkongaise a finalement rebondi au fil de la séance, dans des échanges néanmoins volatils et prudents.
Ainsi, la prudence des investisseurs était alimentée par des informations de médias chinois spéculant sur une nouvelle impasse dans les négociations commerciale entre Chine et Etats-Unis, contredisant l'annonce par des médias américains qu'un accord pourrait être signé dès vendredi prochain.
Dans ce contexte, «tout ce qui suggère que (les deux pays) ne parviendront pas à un compromis est de nature à déstabiliser les investisseurs», a commenté Neil Wilson, analyste marchés du site Markets.com.
À l’agenda
L'attention des investisseurs sera focalisée sur les chiffres des créations d'emplois aux États-Unis le mois dernier, après que l'enquête ADP publiée mercredi a fait état d'une forte progression des créations d'emplois dans le secteur privé en avril.
L'indice d'activité dans les services (ISM) pour ce même mois est également attendu.
