Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 22/01/2021 à 07:30, mis à jour le 22/01/2021 à 07:31

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 22/01/2021 à 07:30, mis à jour le 22/01/2021 à 07:31

Un écran affichant des données boursières

(Photo: Getty Images)

Les marchés mondiaux étaient pour la plupart dans le rouge, vendredi, alors que certaines régions du monde se préparent à un resserrement des restrictions sanitaires.

La Bourse de New York se dirigeait vers une ouverture à la baisse. Vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 perdaient 25 points, ou 0,67%, à 3 820 points. Ceux du Dow Jones diminuaient de 244 points, ou de 0,79%, à 30 838 points, tandis que ceux du Nasdaq reculaient de 64 points, ou de 0,48%, à 13 331 points.

En Europe, les marchés enregistrait des pertes à la mi-séance. À Londres, le FTSE 100 perdait 48 points, ou 0,73%, à 6 666 points. À Paris, le CAC 40 reculait de 37 points, ou de 0,67%, à 5 590 points. À Francfort, le DAX cédait 109 points, ou de 0,79%, à 13 797 points.

En Asie, les places boursières de Tokyo et Hong Kong ont terminé la semaine dans le rouge, les investisseurs préférant prendre des bénéfices, préoccupés également par la situation sanitaire dans le monde alors que l'ancien territoire britannique se prépare à un confinement.

À Tokyo, l'indice vedette Nikkei a cédé 0,44% à 28 631 points, progressant malgré tout de 0,4% sur l'ensemble de la semaine écoulée. L'indice élargi Topix a perdu vendredi 0,21% à 1 856 points.

À Hong Kong, l'indice Hang Seng a lâché 1,60% à 29 447 points, après ses gains récents, alors que des médias locaux ont rapporté vendredi que les autorités allaient déclarer pour la première fois un confinement, contraignant des dizaines de milliers de personnes à rester chez elles.

L'indice composite de Shanghai a perdu 0,4% à 3 606 points et celui de Shenzhen a progressé de 0,28% à 2 456 points. 

 

Le contexte

La mobilisation comme «en temps de guerre» aux États-Unis, sonnée jeudi par le nouveau président, Joe Biden, et de nouvelles restrictions en vue en Europe face à la propagation de variants du coronavirus ont pesé sur le moral des investisseurs à Tokyo.

La recrudescence de la pandémie pèse aussi sur l'activité économique au Japon. La tendance déflationniste dans le pays a empiré en décembre, avec une baisse des prix à la consommation de 1% sur un an (hors produits frais), leur plus fort recul mensuel depuis près de 11 ans.

Avec la pandémie qui s'éternise, les doutes grandissent de jour en jour sur la possibilité réelle d'accueillir les Jeux olympiques à Tokyo cette année.

Les autorités et organisateurs japonais ont cependant réaffirmé vendredi leur intention de les tenir cet été comme prévu, démentant des informations du quotidien britannique The Times.

L'Union européenne a appelé à éviter les voyages non essentiels entre les pays du bloc, jugeant la situation sanitaire «très grave», à l'issue d'un sommet des Vingt-Sept par vidéoconférence jeudi.

La France a annoncé dans la foulée qu'elle imposerait à partir de dimanche aux voyageurs en provenance d'autres pays européens la présentation d'un test PCR réalisé 72 heures avant le départ. Paris n'exclut pas un troisième confinement en cas de détérioration de la situation.

La Banque centrale européenne, qui a opté jeudi pour le statu quo concernant sa panoplie d'outils anti-crise sensiblement renforcée en décembre, a aussi fait part de son inquiétude quant au «risque sérieux» que fait peser sur la reprise la virulence de la pandémie. 

Les investisseurs n'avaient pas non plus de quoi se réjouir sur le plan macroéconomique avec une accélération du repli de l'activité du secteur privé en janvier en France «sur fond de durcissement du couvre-feu».

Au Royaume-Uni, les ventes au détail ont légèrement progressé de 0,3% en décembre sur un mois, après une chute en novembre avec le confinement, tandis que le déficit public a encore gonflé.

 

Du côté du pétrole

Le marché du pétrole était nettement dans le rouge, vendredi matin.

Vers 7h30, le prix du baril américain de WTI diminuait de 2,41%, à 51,85 $US et celui du baril de Brent de la mer du Nord perdait 2,34%, à 54,79 $US.

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