Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 18/03/2022 à 08:17, mis à jour le 18/03/2022 à 08:21

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 18/03/2022 à 08:17, mis à jour le 18/03/2022 à 08:21

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses occidentales reculaient vendredi, jouant la prudence après les dernières déclarations jugées peu encourageantes concernant les pourparlers entre l'Ukraine et la Russie.

Après une ouverture mitigée et proche de l'équilibre, les indices européens étaient en baisse. La Bourse de New York se dirigeait vers une ouverture en repli également.

Après de forts gains les deux jours précédents, les mouvements ont été plus contenus sur les places asiatiques. En Chine, la métropole technologique de Shenzhen a ordonné la levée partielle du confinement contre la COVID, notamment dans son port.

 

Les indices boursiers à 8h13

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones retraitaient de 207,00 points (-0,60%) à 34 254,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 lâchaient 33,75 points (-0,77%) à 4 376,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq lâchaient 112,75 points (-0,80%) à 13 999,00 points.

En Europe, les places étaient au rouge. À Londres, le FTSE 100 perdait 36,45 points (-0,49%) à 7 348,89 points. À Paris, le CAC 40 affichait un recul de 85,15 points (-1,29%) à 6 527,37 points. À Francfort, le DAX descendait de 221,22 points (-1,54%) à 14 166,84 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a monté de 174,54 points (+0,65%) à 26 827,43 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a clôturé en baisse de 88,83 points (-0,41%) à 21 412,40 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain récoltait 0,47 $ US (+0,46%) à 103,45 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord augmentait de 0,43 $ US (+0,40%) à 107,07 $ US.

 

Le contexte

Les investisseurs sont suspendus depuis le début de la semaine à l'évolution des pourparlers entre l'Ukraine et la Russie et se réjouissent du moindre signe d'avancée positive des négociations vers un accord de cessez-le-feu.

Le président russe a accusé vendredi l'Ukraine de «faire traîner» les pourparlers et a estimé que Kiev avait des demandes «pas réalistes», annulant les espoirs d'un accord de cessez-le-feu des marchés.

De plus, «un rapport de la US Defense Intelligence Agency affirmant que l'on pouvait s'attendre à ce que Vladimir Poutine brandisse des menaces d'utilisation d'armes nucléaires contre l'Occident si la résistance ukrainienne à l'invasion russe se poursuivait», pèse sur le moral des investisseurs, selon John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud.

Alors que les combats continuent à faire rage en Ukraine, les présidents américain et chinois Joe Biden et Xi Jinping ont prévu de discuter vendredi à 9h00, heure du Québec, de la guerre menée par Moscou en Ukraine.

«Le président Biden (…) lui dira clairement que la Chine portera une responsabilité pour tout acte visant à soutenir l'agression russe et que nous n'hésiterons pas à lui imposer des coûts», a fait savoir le secrétaire d'État Antony Blinken.

Le conflit va peser sur la croissance mondiale et de grandes organisations économiques internationales telles que la BERD, le FMI et la Banque mondiale se déclarent vendredi «horrifiées et profondément inquiètes» de l'invasion russe de l'Ukraine, prévoyant de «vastes retombées économiques mondiales», notamment des réductions des approvisionnements en énergie et en nourriture, augmentant les prix et la pauvreté.

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de la dette américaine à 10 ans se détendait à 2,14% vers 7h45, tandis que les taux à court terme se rapprochaient de ce niveau, signe que les investisseurs ont des craintes sur la croissance des États-Unis.

Le secteur automobile est pénalisé par le conflit russo-ukrainien, qui fait craindre des perturbations dans leurs chaînes de production. De plus, les revenus des entreprises du secteur sont liés à la dynamique générale de l'économie. Ainsi les prix de leurs actions ont tendance à baisser en cas de craintes sur la croissance.

À Paris, Renault (RNO.PA) perdait 2,76%, Stellantis (STLA.PA) 3,13%, et à Francfort, BMW (BMW.DE) reculait de 2,23%, Volkswagen (VOW3.DE) de 3,34% et Mercedes-Benz (MBG.DE) de 2,50%. 

L'Agence internationale de l'Énergie (AIE) a dit vendredi espérer que la prochaine réunion de l'OPEP+ permettra de «soulager le marché» et a demandé aux pays producteurs de pétrole d'être «du bon côté», un appel du pied à augmenter significativement leur production.

Les prix du pétrole brut se stabilisaient. Sur le marché londonien des métaux, le nickel a perdu 12% à près de 37 000 dollars américains la tonne dans la matinée, mais son cours est désormais immobile, car la baisse a atteint le maximum fixé par le régulateur.

Sur le marché des devises, l'euro reculait de 0,49% par rapport au billet vert, à 1,1037 $ US. Le yen reculait de 0,40% face à la monnaie américaine, après que la Banque du Japon a laissé inchangée sa politique monétaire ultra-accommodante.

Le bitcoin perdait 0,85% à 40 370 $ US.

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