Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 17/02/2021 à 07:30

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 17/02/2021 à 07:30

Un écran affiche des données boursières

(Photo: 123RF)

Les marchés européens peinaient à aller de l'avant mercredi à la mi-séance, toujours inquiets d'une résurgence de l'inflation aux États-Unis, matérialisée par une remontée généralisée des taux d'intérêt sur les marchés obligataires.

À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 demeuraient stables à 3 927 points, de même que ceux du Dow Jones, à 31 462 points. Ceux du Nasdaq perdaient 22 points, ou 0,16%, à 13 745 points.

En Europe, les marchés enregistraient pour la plupart de légères baisses, sauf en France, à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 perdait 13 points, ou 0,2%, à 6 735 points. À Paris, le CAC 40 demeurait à l'équilibre, à 5 786 points. À Francfort, le DAX diminuait de 79 points, ou de 0,56%, à 13 984 points.

En Asie, les principaux indices japonais ont reculé à la clôture tandis que l'indice Hang Seng à Hong Kong a pris 1,10%.

Les bourses chinoises demeuraient fermées pour les vacances du Nouvel an.

 

Le contexte

L'appétit au risque sur les marchés «diminue cette semaine», signale Pierre Veyret, analyste pour ActivTrades.

Après un début de mois tonitruant où Paris s'est envolé de 7%, Francfort de 3,8% et Londres de 4,9%, les indices atterrissent sur fond de craintes inflationnistes.

Ces inquiétudes proviennent entre autres choses de la promesse américaine d'un plan de relance de 1 900 milliards de dollars pour soutenir l'économie, certains économistes jugeant le montant disproportionné.

«Il faut frapper fort», a insisté le président américain Joe Biden mardi, estimant que son plan de relance permettrait de créer «7 millions d'emplois cette année».

Les inquiétudes inflationnistes se reflètent à travers l'évolution des marchés obligataires, où le taux d'intérêt américain à 10 ans évolue actuellement à ses plus hauts niveaux depuis un an, au-dessus de 1,30%.

À des niveaux négatifs depuis des mois, le taux à dix ans français se rapproche de 0% (-0,11%) pour la première fois depuis août et le taux allemand évolue à ses plus hauts depuis juin.

La publication mercredi d'un compte rendu de la dernière réunion de la Banque centrale américaine est attendue dans ce contexte.

Il «pourrait donner un point de vue intéressant au sujet des craintes de forte hausse des prix» qui agitent actuellement les investisseurs, affirme Michael Hewson, analyste en chef pour CMC Markets UK.

Sur le plan des indicateurs mercredi, l'inflation au Royaume-Uni a très légèrement accéléré à 0,7% en janvier, portée par les prix des biens pour la maison, et les ventes d'automobiles se sont effondrées sur le continent européen en janvier, accusant un recul de 24% sur un an.

La pandémie, elle, semble marquer le pas: le nombre de nouveaux cas de COVID-19 signalés dans le monde a chuté de 16% la semaine dernière, pour atteindre 2,7 millions, a annoncé mardi soir l'Organisation mondiale de la santé (OMS).  

 

Du côté du pétrole

Vers 7h15, le prix du baril américain de WTI augmentait de 1,25%, à 60,80 $US, et celui du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1,55%, à 64,33 $US.

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