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Les Bourses mondiales évoluaient en ordre dispersé vendredi, les investisseurs attendant de nouvelles raisons de se réjouir, même s'ils restent optimistes quant à la reprise.
Les indices
À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme du S&P 500 prenaient 3 points à 4 092 points, ceux du Dow Jones gagnaient 58 points à 33 448 points, et ceux du Nasdaq perdaient 12 points à 13 736 points.
En Europe, les marchés étaient en hausse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 gagnait 49 points à 6 889 points. À Paris, le CAC 40 prenait 21 points à 6 181 points et à Francfort, le DAX augmentait de 23 points à 15 219 points.
En Asie, les bourses de Hong Kong et Shanghai ont chacune cédé 0,7%, tandis que la Bourse de Tokyo a clôturé en très légère hausse de 0,2%.
Le contexte
Les indices de la Bourse de New York ont conclu dans le vert jeudi, tirés par le secteur de la technologie et un nouveau record du S&P 500.
«Les investisseurs continuent d'être tournés vers une réouverture prochaine de l'économie avec un soutien toujours aussi présent des banques centrales qui permettra dans son sillage de créer une multitude d'emplois», explique une note de Saxo Banque.
L'inflation a animé les salles de marché ces derniers temps, inquiétant les investisseurs, mais jeudi les banques centrales ont réitéré leurs promesses de soutien.
Le patron de la Banque centrale américaine (Fed) a insisté sur le fait que la reprise était «incomplète», avant d'ajouter que la politique monétaire de soutien à la reprise économique se poursuivrait jusqu'à ce qu'il y ait «de substantiels progrès».
L'optimisme actuel des investisseurs s'appuie sur les espoirs de reprise économique, mais la crise sanitaire n'est pas terminée.
Le gouvernement français a annoncé jeudi prévoir que le déficit public repassera sous la barre des 3% en 2027 et se donne ainsi cinq ans pour rétablir les finances publiques une fois la crise passée. Le pays a par ailleurs dépassé la barre symbolique des 10 millions de premières injections de vaccins contre la COVID-19.
La production industrielle en France a chuté de 4,7% sur un mois en février, plombée par la baisse de la fabrication de matériels de transport (automobile, aéronautique…).
En Allemagne, la production industrielle a également reculé en février pour la deuxième fois consécutive après huit mois de hausse, décevant nettement les attentes des analystes.
L'inflation a fait son retour en Chine le mois dernier pour la première fois depuis le début de l'année, tandis que les prix à la production ont inscrit leur plus forte hausse depuis près de trois ans.
Les marchés attendent la publication de l'indice de production industrielle aux États-Unis pour le mois de mars.
Les chiffres du chômage au Canada sont également attendus dans la journée.
Du côté du pétrole
Vers 7h30, le baril de WTI américain était stable à à 59,59 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,21% à 63,07 $US.
