Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 02/03/2022 à 08:05, mis à jour le 02/03/2022 à 08:08

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 02/03/2022 à 08:05, mis à jour le 02/03/2022 à 08:08

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses occidentales avançaient mercredi, loin d'effacer les pertes de la veille toutefois, alors que pétrole, gaz européen et aluminium ne cessaient de monter avec la guerre en Ukraine.

L'Europe progressait nettement, passant outre une ouverture en demi-teinte. Les indices européens avaient chuté autour de 4% mardi. 

Les contrats à terme des marchés américains présageaient une ouverture dans le vert aussi.  

L'Asie, pénalisée par les pertes de Wall Street mardi, a fini dans le rouge à Tokyo (-1,68%) et Hong Kong (-1,84%).

 

Les indices boursiers à 7h59

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones gagnaient 153,00 points (+0,46%) à 33 420,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 avançaient de 19,00 points (+0,44%) à 4 322,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq progressaient de 71,75 points (+0,51%) à 14 077,25 points.

En Europe, les résultats étaient en hausse. À Londres, le FTSE 100 haussait de 43,99 points (+0,60%) à 7 374,19 points. À Paris, le CAC 40 affichait une hausse de 28,53 points (+0,45%) à 6 425,02 points. À Francfort, le DAX augmentait de 12,81 points (+0,09%) à 13 917,66 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a baissé de 451,69 points (-1,68%) à 26 393,03 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a descendu de 417,79 points (-1,84%) à 22 343,92 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain grimpait de 6,62 $ US (+6,40%) à 110,03 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord prenait 6,83 $ US (+6,51%) à 111,80 $ US.

 

Le contexte

Les prix des matières premières continuaient leur ascension, dopés par l'invasion russe en Ukraine, qui en est à son septième jour. 

Les prix du baril de Brent et de WTI ont tous deux dépassé les 110 dollars américains au cours de la séance à des plus hauts de sept ans, le gaz européen et l'aluminium battant des records absolus. 

Les combats se poursuivent sur le territoire ukrainien. 

Une délégation de négociateurs russes est prête à reprendre mercredi des pourparlers avec des représentants de Kiev, a indiqué le porte-parole du Kremlin. 

Mais des troupes aéroportées russes ont débarqué à Kharkiv (est) dans la nuit de mardi à mercredi et l'armée russe a affirmé avoir pris le «contrôle total» du port de Kherson (Sud), après celui de Berdiansk. 

Joe Biden s'en est pris mardi soir avec force à Vladimir Poutine, le qualifiant de" dictateur», lors de son premier «discours sur l'état de l'Union» à Washington.

Les sanctions prises par les Occidentaux se confirment: Les vingt-sept États de l'Union européenne ont exclu sept banques russes du système financier international Swift, selon la décision publiée au journal officiel. 

Le titre de la banque russe Sberbank, en partie cotée à Londres, ne valait plus que 0,03 dollar (-85%), contre 15 dollars mi-février. 

Les sanctions financières massives mises en place devraient avoir des conséquences économiques «redoutables» avec une «baisse de la croissance et accélération des prix», en Russie, mais aussi en Europe relèvent les analystes de la Banque Postale AM. 

La pression s'allégeait un peu sur l'or (-0,79%) et sur les emprunts d’État.

La tonne d'aluminium a culminé mercredi à 3 552 dollars américains sur le marché londonien des métaux de base, un sommet historique, la Russie étant le troisième producteur mondial. La tonne de nickel, dont le pays est premier producteur, a de son côté atteint son plus haut depuis 2011, à 25 730 dollars.

Le cours européen de référence du gaz naturel, le TTF néerlandais, s'est envolé mercredi à 194 715 euros le mégawattheure (MWh), également du jamais vu. Vers 6h50, heure du Québec, il était retombé à 162,50 euros (+33%), près du double de son niveau avant l'offensive russe.

Le pétrole n'était pas en reste: le baril de Brent, qui fait référence en Europe, grimpait de 5,84% à 111,31 $ US vers 7h05, après avoir dépassé les 113 dollars. Le WTI américain montait de 5,53% à 109,13 $ US, après avoir dépassé les 111 dollars pour la première fois depuis 2013.

Dans ce contexte, les actions du géant pétrolier saoudien Aramco étaient propulsées à un nouveau record depuis son entrée en Bourse en 2019, à 42,9 riyals (environ 10,3 euros). En Europe, BP (+5,15%), Shell (+5,25%) ou TotalEnergies (+5,45%) montaient.

Les producteurs de pétrole et leurs alliés de l'OPEP+ se réunissent mercredi et devraient persister dans leur approche d'ouverture des vannes au compte-gouttes malgré les répercussions tous azimuts de la guerre. 

Mardi, les prix du blé meunier et du maïs ont atteint un record en Europe mardi, tandis que les huiles de soja et de palme enregistraient également un sommet historique

L'euro reculait encore de 0,23% à 1,1099 $ US, au plus bas depuis juin 2020. 

Le rouble cédait 3,39%, ayant perdu près d'un tiers de sa valeur en un mois.

Le bitcoin restait vigoureux (+0,63% à 44 175 $ US) après deux jours de forte hausse. 

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