La Bourse de Toronto revoit l’ours. Le marché canadien est de retour en marché baissier avec un recul de 20% depuis avril 2011, moment où les marchés ont connu des faiblesses en raison des inquiétudes sur la force de la reprise économique et sur les finances publiques en zone euro et aux États-Unis.
Dans le folklore boursier anglophone, l’ours (bear market) est associé à un marché baissier. On parle d’un marché baissier lorsqu’un grand indice perd au moins 20% sur une période de temps donnée.
Après avoir commencé la séance à la recherche d’une direction, la Bourse de Toronto a flanché. Encore une fois, le secteur des ressources naturelles et l’énergie plombent l’indice canadien.
Les marchés canadiens et américains ont alterné entre modestes gains et pertes en début de séance. Les investisseurs étaient partagés entre des données économiques encourageantes et l’instabilité politique en Grèce.
Le S&P/TSX a finalement flanché de plus de 1% en après-midi, plombé par les ressources naturelles et l’énergie. Une demi-heure avant la fermeture, le secteur des matériaux perd 4,49% et celui de l’énergie efface 2,4%. Depuis les dix dernières séances, l’indice canadien était au rouge neuf fois.
Le S&P/TSX se trouve à un creux de 7 mois. Il est à peine 1,51% au dessus de son creux d’octobre 2011. Si on négociait l’indice, il s’échangerait à 12,42 fois les profits anticipés en 2012 et 10,79 les bénéfices attendus de 2013.
Selon Bloomberg, les ressources naturelles se dirigent vers leur plus important déclin en Bourse depuis 1998.
À Wall Street, le S&P 500 est tombé à un creux de trois mois. L’indice, qui compte les 500 plus importantes capitalisations boursières américaines, enregistre cependant un recul plus modeste, mardi.
Des titres qui bougent
