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Les bourses nord-américaines ont passé la première moitié de la séance à remonter, après avoir commencé la journée avec un bon recul jeudi. Mais ce n’était que pour mieux s’enfoncer et terminer tout aussi profondément dans le rouge.
Même le Nasdaq à forte concentration technologique, qui se tenait clairement au-dessus de la mêlée en milieu de séance, a fini par retomber.
« Je pense que les marchés ont vraiment compris que ce que la Réserve fédérale américaine a déclaré mardi, ce n’était pas si bon que ça », a commenté Carlos Leitao, stratège et économiste en chef de Valeurs mobilières Banque Laurentienne.
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Le S&P/TSX de la Bourse de Toronto a encaissé une perte de 45,47 points, ou 0,37 %, à 12 101,79 points.
Le S&P 500 à New York a reculé de 9,45 points, ou 0,83 %, à 1 124,83 points, et le Dow Jones s’est replié de 76,89 points, ou 0,72 %, à 10 662,42 points.
L’indice Nasdaq a trébuché de 7,47 points, ou 0,32 %, à 2 327,08 points.
Le baril de pétrole a enregistré un gain de 0,47 $ US, ou 0,4 %, à 75,18 $ US.
L’once d’or a connu une autre journée record et a monté de 4,20 $ US, ou 0,2 %, à 1 296,30 $ US, après avoir atteint un sommet de 1 297,50 $ US en cours de séance.
Cette autre poussée de croissance du métal précieux n’a pas permis à l’indice phare de Bay Street de tenir le coup. Pourtant, la principale bourse canadienne doit beaucoup à la performance de l’or depuis maintenant une semaine.
« Il y a probablement eu des prises de profit. Les investisseurs veulent attendre que la situation se clarifie pour les marchés, et en profitent pour se retirer sur les lignes de côté », a souligné M. Leitao.
Un autre indice confirmant que certains battent en retraite, c’est la baisse du dollar canadien selon lui, ce qui indique qu’on cherche à diminuer son exposition au risque.
Ce matin, une hausse-surprise des demandes d’assurance-emploi la semaine dernière aux États-Unis a pris de court les investisseurs, qui ont fait reculer les principaux indices dès l’ouverture.
Cependant, les ventes de maisons existantes ont connu une meilleure progression que prévu au mois d’août, passant à un rythme annuel de 4,13 millions de transactions. Mais il s’agit tout de même du deuxième plus bas résultat de l’histoire pour cette donnée, alors que le mois précédent marquait un creux historique.
Puis, de nouvelles inquiétudes en provenance de l’Europe ont miné la confiance des investisseurs et ravivé les craintes de ralentissement économique.
D'une part, l’Irlande a annoncé par surprise une baisse de son PIB au second trimestre. Aussi, l’Allemagne a connu un ralentissement de la croissance de son secteur privé pendant le mois d’août.
