USA: baisse de la confiance des ménages, qui voient l'emploi se dégrader

Publié le 31/01/2012 à 10:43

USA: baisse de la confiance des ménages, qui voient l'emploi se dégrader

Publié le 31/01/2012 à 10:43

Par AFP

La confiance des consommateurs américains a baissé en janvier, selon l'indice publié mardi par l'institut Conference Board, qui s'est établi à 61,1.

Cet indice est nettement inférieur aux attentes des analystes, qui le voyaient en hausse à 67,0, les ménages sondés ayant fait part de manière inattendue d'une dégradation du marché de l'emploi sur le mois.

Tombé en octobre à son plus bas depuis 2009 (40,9), cet indice s'était très nettement redressé les deux mois suivants (55,2 en novembre puis 64,8 en décembre).

Les Américains interrogés (jusqu'au 19 janvier) ont été une nouvelle fois beaucoup plus pessimistes sur leur situation actuelle (avec un indice à 38,4) que sur celle des six mois à venir (76,2).

En particulier, ils ont été une majorité (50,4%) à estimer les emplois "pas si abondants", tandis que la proposition de ceux qui les jugeaient "difficiles à trouver" grimpait (à 43,5% contre 41,6% en décembre).

"L'appréciation par les consommateurs de la conjoncture actuelle pour l'activité et le marché du travail est devenue plus morose", a commenté le Conference Board dans un communiqué.

"Les hausses récentes des prix de l'essence pourraient avoir rendu les consommateurs un peu moins confiants ce mois-ci", a-t-il ajouté.

Les chiffres mensuels des créations d'emploi et du chômage aux Etats-Unis doivent être publiés par le gouvernement vendredi.

À la une

Je donne, tu donnes, il ou elle donne...

Une façon efficace de donner est de faire des dons en actions.

Enlisé par des crises, Boeing risque des turbulences pendant son assemblée générale

Il y a 13 minutes | AFP

Boeing fait l’objet d’une attention accrue ces derniers mois de la part des autorités.

Les prix résidentiels sont restés stables en avril au pays, selon un rapport

Il y a 27 minutes | La Presse Canadienne

La stabilisation survient alors que l’activité sur le marché de la revente demeure léthargique.