Le cours du pétrole reprend de la vigueur

Publié le 11/04/2012 à 15:44

Le cours du pétrole reprend de la vigueur

Publié le 11/04/2012 à 15:44

Par AFP

Les cours du pétrole se sont ressaisis mercredi, une hausse des stocks américains de brut moins forte qu'attendu rassurant le marché sur l'offre pétrolière aux États-Unis.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai a gagné 1,68 dollar par rapport à la clôture de mardi, finissant à 102,70 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Les cours du pétrole avaient lourdement chuté la veille dans un marché de plus en plus frileux, animé "par une aversion croissante au risque", selon les analystes de Commerzbank, dans un contexte de craintes pour la croissance en Europe, en Chine, et aux Etats-Unis, et la demande en brut mondiale.

Le brut new-yorkais avait baissé de près de 1,50 dollar tandis que le Brent de Londres avait cédé un peu moins de 3 dollars.

Mercredi, les cours ont accéléré leur rebond après la diffusion des chiffres du département de l'Energie américain (DoE) vers 10H30 qui ont fait état d'une hausse de 2,8 millions de barils de brut au cours de la semaine achevée le 6 avril. Les analystes avaient prévu une augmentation de 2,2 millions de barils seulement.

Ce chiffre a rassuré le marché car "les stocks américains ont seulement légèrement dépassé les attentes" de hausse de l'offre pétrolière aux Etats-Unis, "ce qui devrait donner de la force au cours du brut cette semaine", a estimé David Bouckhout, chef de la stratégie en matières premières chez TD Securities.

"Le marché avait en tête les chiffres diffusés la veille par la (fédération professionnelle) API" qui avait évoqué un bond de 6,6 millions de barils, ce qui laissait penser que la hausse des stocks de brut pourrait être bien plus forte que prévu", a fait valoir le stratège.

En outre, les investisseurs, très inquiets la veille après l'envolée des taux d'emprunts de l'Espagne perçue comme un signe d'une aggravation de la dette en zone euro, ont été rassurés par la perspective de nouvelles interventions de la Banque centrale européenne (BCE) pour enrayer la crise.

Un membre du directoire de l'institution de Francfort, Benoît Coeuré, a en effet estimé que la récente envolée des taux espagnols n'était pas justifiée au vu des fondamentaux de son économie et il n'a pas exclu d'éventuels nouveaux rachats de titres de dette espagnole par son institution.

"Il est évident que ces commentaires ont joué (sur les cours du brut) car ils apaisent les peurs d'un défaut de l'Espagne" et par conséquent les craintes d'un effondrement de la demande en brut en Europe, a relevé M. Bouckhout.

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