Les maisons sont de plus en plus prisées au Canada. Photo : Bloomberg.
Le prix des maisons ne cesse de grimper à l'échelle du Canada. L’Indice composite de prix des maisons Teranet-Banque Nationale a en effet gagné 5,4% en juin en progression annuelle et 1,2% en progression mensuelle, à 154,21 points. Il accuse toutefois un petit ralentissement par rapport au moi de mai, où il avait été de +5,8% sur une base annuelle.
Cela étant, il y a une grande disparité dans l'évolution des prix des résidences unifamiliales au Canada. Seules deux régions étaient en juin au-dessus de la moyenne nationale : Toronto (+9,5%) et Winnipeg (+7,8%). Au Québec, l'Indice a crû de 4,4% à Montréal, de 4% à Ottawa-Gatineau et de 3,2% à Québec.
Sur une base désaisonnalisée, l’Indice a progressé au Canada de 0,3% d’un mois à l’autre en juin. Les augmentations de prix mensuelles ont dépassé la moyenne nationale à Calgary (+1%), à Winnipeg (+0,9%), à Edmonton (+0,7%) et à Halifax (+0,6%). Les prix ont progressé à Toronto et Montréal (+0,3% pour les deux) et à Québec (+0,1%). Ils ont stagné à Ottawa-Gatineau.
«Au premier semestre, l’Indice composé désaisonnalisé a augmenté de façon surprenante, de 5,9% sur une base annualisée. Mais il le devait surtout à deux marchés, celui de Toronto, puis, plus tard, celui de Calgary. Sans ces deux marchés, l’évolution des prix est plus modeste et conforme à un marché national de la revente de maisons équilibré», dit Marc Pinsonneault, économiste principal, du Groupe économie et stratégie de la Banque Nationale.
Et de souligner : «Les récentes tensions sur les prix du marché de l’immobilier résidentiel canadien provenaient donc de deux régions métropolitaines dont les conditions ne sont pas représentatives du marché national».
