Flaherty prêt à agir si la situation se détériore

Publié le 19/08/2011 à 10:02, mis à jour le 19/08/2011 à 16:33

Flaherty prêt à agir si la situation se détériore

Publié le 19/08/2011 à 10:02, mis à jour le 19/08/2011 à 16:33

Par La Presse Canadienne
Carney modérément optimiste

Comparaissant également devant les députés vendredi, le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, a prévenu que " l'assainissement du bilan des banques, des ménages et des pays" prendrait des années.

Le banquier a admis que les compressions budgétaires prévues en Europe et aux États-Unis ainsi que l'appauvrissement des ménages allaient peser sur la croissance du Canada d'ici la fin de l'année et jusqu'en 2012.

Selon lui, l'économie mondiale et celle des États-Unis devraient toutefois continuer à croître pendant cette période.

À l'instar du ministre des Finances, il a affirmé que le Canada est en bonne posture pour traverser la zone de turbulences actuelle sans trop de dégâts.

"Les défis qui se présentent dans le contexte économique mondial actuel sont importants, mais les occasions qui s'offrent au Canada le sont tout autant", a-t-il souligné.

"La situation financière de nos entreprises et de nos administrations publiques est saine, nos institutions financières comptent parmi les plus résilientes du globe, et notre économie peut être adaptée aux sources futures de croissance mondiale", a-t-il fait valoir.

Pour tirer son épingle du jeu, le secteur privé devra toutefois prendre le relais du gouvernement et des consommateurs comme pilier de la croissance, puisque les mesures de relance annoncées en 2008 viendront bientôt à échéance.

Habile, Mark Carney a refusé de prendre position sur l'opportunité de prolonger certaines modalités du plan ou d'investir dans les infrastructures pour créer des emplois.

Il a plutôt répété qu'il était "essentiel" que les entreprises continuent à investir dans leur productivité et qu'elles multiplient les efforts pour diversifier leurs marchés.

La Banque du Canada estime que les mesures de relance gouvernementales ont alimenté environ le tiers de la croissance économique récente.

Les économistes s'attendent désormais à ce que la banque centrale maintienne son taux directeur à un pour cent jusqu'à l'année prochaine. M. Carney n'a rien dit, vendredi, pour les contredire.

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