«La paralysie budgétaire est déjà assez néfaste mais l'incapacité de relever le plafond de la dette serait pire encore, et pourrait non seulement gravement endommager les Etats-Unis mais également l'ensemble de l'économie mondiale», a averti Christine Lagarde, directrice du Fonds monétaire international, jeudi lors d'un discours à Washington.
Des élus républicains estimaient cependant qu'il était illusoire de vouloir négocier un budget temporaire indépendamment de l'échéance sur le plafond de la dette.
Les démocrates, tout en disant refuser de négocier sur la crédibilité financière américaine, ont laissé la porte ouverte à un éventuel "grand compromis".
«Si tout est sur la table, tout est sur la table y compris le plafond de la dette», a déclaré mercredi Charles Schumer, le numéro trois des démocrates du Sénat. «Si nous pouvons tout résoudre en une seule fois, c'est beaucoup mieux»
La crise a eu des répercussions sur l'agenda international de M. Obama, qui a annulé mercredi une visite prévue le 11 octobre en Malaisie et une autre aux Philippines. Le doute plane en outre sur la présence du président à deux sommets internationaux, celui de l'Apec (Asie-Pacifique) lundi à Bali (Indonésie), et celui d'Asie de l'Est, programmé dans la foulée à Brunei.