La marque Buick a affiché la meilleure performance (+7,9%) suivie par Chevrolet (+1,5%). Les ventes de GMC sont restées inchangées et la marque de luxe Cadillac a continué à s'effriter (-1,3%).
La tendance a été similaire chez le numéro deux américain Ford, qui a enregistré des ventes stables (-0,1%) à 174 976 unités, moins qu'attendu par Edmunds.com.
La marque Ford a vu ses ventes rester stables à 168 174 unités tandis que Lincoln, enseigne de luxe du groupe, continue de lester le groupe au logo argent et bleu (-3,1%).
Ford s'est toutefois félicité de ventes de petites voitures au plus haut depuis 2002 et en hausse de 73% sur un an. "Les économies de carburant restent la caractéristique la plus importante que les clients recherchent aujourd'hui", a commenté Ken Czubay, vice-président du marketing et des ventes pour les États-Unis.
Le numéro un mondial de l'automobile, le japonais Toyota, a vu ses ventes s'envoler de 41,5% sur un an à 171 910 unités, talonnant Ford et poursuivant sa spectaculaire remontée après deux années calamiteuses en 2010 et 2011.
Il a dépassé les prévisions d'Edmunds.com (160 560 unités).
Chrysler, numéro trois américain, a vu ses ventes progresser de 12% à 142 041 unités écoulées. La filiale de l'italien Fiat, qui a dépassé les prévisions d'Edmunds.Com, s'est félicitée de son "meilleur mois de septembre depuis 2007".
C'est le 30ème mois consécutif de hausse des ventes du groupe, ressentie dans chacune de ses cinq marques (Chrysler, Ram, Dodge, Jeep et Fiat).
"Avec notre ligne de produits actuelle, des taux d'intérêt à des planchers records et une économie stable, nous restons optimistes pour la santé du secteur automobile américain et la position que nous y tenons", a commenté Reid Bigland, directeur général de la marque Dodge et des ventes aux États-Unis.