Emploi : moins de volatilité au Québec, dit VMBL

Publié le 07/02/2013 à 15:39

Emploi : moins de volatilité au Québec, dit VMBL

Publié le 07/02/2013 à 15:39

Par Stéphane Rolland

Photo:Bloomberg

Les Québécois ne doivent pas s’attendre à une croissance du marché l’emploi aussi forte qu’au sud de la frontière. Le constat n’est peut-être pas si triste qu’on puisse le croire lorsqu’on regarde les conclusions d’une note de l’équipe de recherche économique de Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

En fait, le marché de l’emploi serait plus stable au Québec, note Sébastien Lavoie, économiste en chef adjoint, dans le document. M. Lavoie utilise l’indice de diffusion, une donnée qui permet d’estimer dans combien de secteurs d’activités l’emploi est en croissance.

M. Lavoie constate qu’il y a moins de secteurs cycliques au Québec qu’aux États-Unis ou en Alberta. « Historiquement, la diffusion de l’emploi au Québec n’atteint pas des extrêmes très faibles, ni très élevés», ajoute-t-il.

L’économiste explique qu’on a procédé à des embauches dans moins de secteurs lors des périodes de reprises, mais que moins de secteurs ont vu les effectifs diminués durant les périodes de crise économique.

« Le fait qu’une faible majorité de secteurs ont coupé/ajouté des postes lors des divers cycles peut s’expliquer par une économie diversifiée où les pôles d’activités sont moins interreliés (construction, aérospatiale, pharmaceutique, etc. », peut-on lire.

Un taux de syndicalisation plus élevé au Québec (39 %) par rapport aux autres provinces (31 %) peut aussi avoir favorisé une certaine stabilité, ajoute-t-il.

En comparaison, l’emploi profite davantage de la reprise aux États-Unis lors du dernier semestre de 2012. « Toutefois, il serait hasardeux d’affirmer que ce duo est gage de durabilité », nuance-t-il.

Par exemple, durant la récession aux États-Unis en 2009, seuls 20 % des secteurs enregistraient une croissance de l’emploi, comparativement à 69 % au Québec.

« Donc, la sensibilité des entreprises du secteur privé semble généralisée lorsqu’il y a une récession ou une expansion; seulement l’ampleur des coupures et ajouts varie. Bref, c’est l’euphorie ou la déprime à l’unisson. »

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