Comment faire 100 fois son argent en bourse


Édition du 26 Avril 2014

Comment faire 100 fois son argent en bourse


Édition du 26 Avril 2014

Ne jamais vendre

Ironiquement, selon Thomas Phelps, les investisseurs qui cherchent à multiplier leur capital par 100 courent moins de risque que ceux qui tentent de faire des gains de 10 %, 20 % ou même de doubler leur mise. Lorsqu'on achète avec l'idée de faire 100 fois son placement initial, ce qui n'est réalisable que sur un grand nombre d'années, on fait ses devoirs attentivement et on privilégie la qualité plus que tout.

Cela permet d'éviter la spéculation... et les désastres.

La méthode de Thomas Phelps est solide et attrayante, mais ne croyez pas qu'elle soit facile à appliquer concrètement. En étudiant les 365 titres qui ont réussi l'équation de 100 pour 1, il observe quatre catégories de grands gagnants.

Il y a d'abord les titres qui progressent, principalement en raison d'une reprise des cours extrêmement déprimés au bas d'un grand marché baissier, comme en 2009. Il y a ensuite les titres qui croissent surtout en raison d'un changement dans le ratio de l'offre et de la demande d'une matière première, changement qui se reflète dans le prix beaucoup plus élevé de cette ressource.

Il y a aussi ces sociétés qui profitent de longues périodes de croissance économique pour maximiser l'effet de levier de leur structure du capital. Enfin, il y a ces entreprises qui s'apprécient parce qu'elles réussissent à réinvestir leurs bénéfices à des taux de rendement substantiellement plus élevés que la moyenne pendant de nombreuses années.

C'est cette catégorie de titres qui devrait intéresser l'ensemble des investisseurs, car elle repose davantage sur des éléments qu'ils maîtrisent. Par exemple, vous ne maîtrisez pas le fait que la Bourse soit ou non extrêmement déprimée.

D'ailleurs, M. Phelps explique avec doigté que c'est une erreur de miser sur le timing.

«Même si une personne savait comment la Bourse allait performer, il pourrait être plus rentable d'oublier cela et de s'appliquer à tenter de cibler le bon titre à acheter.»

Ce qui revient à dire que l'essentiel est d'acheter le bon titre. «Prenez le temps d'être sûr de choisir la bonne entreprise. Il est plus important d'avoir raison que d'être rapide.»

L'auteur cite l'exemple du titre d'ADP. En moins de cinq ans à partir du début de 1965, l'action du géant des services de la paie a été multiplié par 100. Pourtant, en septembre 1961, le titre se vendait à 4,25 $, et à la fin d'octobre 1962, il était à environ 1 $, après avoir perdu 70 % de sa valeur lors de ses 13 premiers mois en Bourse.

Même ceux qui ont payé plus de 4 $ au sommet de septembre 1961 ont fait 156 fois leur argent en 1971.

«La conclusion semble inéluctable : ce qu'on achète en Bourse est nettement plus important que le moment où on achète.»

L'autre facteur clé, c'est d'avoir la patience de conserver ses titres pendant de nombreuses années. Pour faire de l'argent en Bourse, «vous devez avoir la vision nécessaire pour repérer les titres intéressants, avoir le courage de les acheter et la patience de les conserver». L'auteur précise que la patience est la plus rare de ces trois qualités.

On peut penser que chaque fois qu'on vend un titre, on confesse une erreur. «Moins longtemps le titre a été conservé, plus l'erreur est palpable.»

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