Jean Charest promet un code d'éthique d'ici l'été

Publié le 14/05/2010 à 06:43

Jean Charest promet un code d'éthique d'ici l'été

Publié le 14/05/2010 à 06:43

Par La Presse Canadienne

Photo: DR.

Plaidant que son gouvernement a été la cible de plusieurs critiques exagérées, le premier ministre Jean Charest a tenté une nouvelle fois de tourner la page sur ses difficultés des derniers mois, en affirmant qu'il souhaite adopter d'ici l'été un code d'éthique pour les députés.

M. Charest a indiqué que, d'ici le 11 juin, il souhaite doter les parlementaires et élus municipaux d'un code d'éthique et d'un commissaire pour l'administrer.

La semaine dernière, M. Charest a été contraint d'expulser son ministre de la Famille, Tony Tomassi, après avoir appris qu'il avait utilisé une carte de crédit offerte par un de ses amis, un entrepreneur controversé qui a donné des milliers de dollars à la caisse libérale.

Les libéraux ont aussi dû affronter la multiplication des allégations de malversations et de favoritisme dans l'octroi de divers contrats publics et de places en garderies ce dernier dossier ayant particulièrement affaibli M. Tomassi.

Face aux pressions de l'opposition qui continue de réclamer une enquête publique sur la construction, M. Charest a privilégié la mise sur pied d'une escouade policière spéciale et le resserrement de plusieurs lois.

Plus tard, jeudi, la chef péquiste Pauline Marois s'est montrée disposée à collaborer aux travaux mais elle a fixé deux conditions incontournables, dont l'impossibilité, pour le premier ministre, de recevoir de son parti une rémunération s'ajoutant au salaire qu'il reçoit pour sa fonction, ce qui forcerait M. Charest à renoncer à la somme de 75 000 $ que lui verse le Parti libéral du Québec.

«Il n'a qu'un seul maître et c'est la population du Québec, a-t-elle dit. Et c'est la population du Québec qui doit le rémunérer.»

A cela, Mme Marois ajoute aussi l'interdiction pour tout ministre de posséder une entreprise obtenant des contrats du gouvernement.

«Pour nous, en deçà de ces deux éléments, nous serons opposés à l'adoption du projet de loi», a-t-elle dit.

 

 

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