Miser sur la croissance, mais pas les métaux
Il n’a pas été facile de suivre l’élan du S&P/TSX au premier semestre puisque les deux secteurs les plus performants ont été ceux de l’énergie et de l’or, reconnaît M. Delsile.
Les secteurs plus tributaires de l’économie devraient continuer à bien faire tant que l’inflation de captera pas davantage l’attention de la Fed, dit-il.
Toutefois, M. Delisle préfère encore le rapport risque-rendement des secteurs financier, industriel, de la consommation discrétionnaire et de l’énergie aux prodcteur de métaux, au Canada.
Même chose aux États-Unis, où le secteur financier est en retard sur la performance du S&P 500 depuis maintenant 11 mois, sa pire contre-performance depuis la crise.
M. Delisle y greffe les secteurs industriel, de la consommation discrétionnaire et de la technologie pour profiter de l'accélération économique.
Plus de place aux marchés émergents d’Asie et d’Amérique latine, à court terme
Les marchés développés continueront de devancer les marchés émergents, tant que la Fed restera accommodante. Ces deux blocs sont nez à nez, depuis le début de 2014, avec des rendements avoisinant 5%.
Cette année, les modèles de Scotia incitent le stratège à mieux équilibrer la répartition entre les marchés développés et les marchés émergents, d’où sa décision de faire plus de place aux marchés émergents en avril et en juillet, dans le portefeuille-modèle.
À mi-année, 18% du portefeuille-modèle est consacré aux marché émergents, par rapport à 7 % pour le Canada, 24 % pour les États-Unis, 21 % pour les marchés d’Europe, Australasie et Extrême-Orient.
«C’est surtout l’Europe qui ne score pas bien dans le modèle et qui fait bien paraître les marchés émergents. Toutefois, je pense que les marchés émergents auront du mal à performer, dans l’optique d’un resserrement de la Fed en 2015-2016», dit M. Delisle.