Bourse: Les États-Unis ont toujours la cote auprès des stratèges

Publié le 29/03/2012 à 11:29, mis à jour le 29/03/2012 à 11:46

Bourse: Les États-Unis ont toujours la cote auprès des stratèges

Publié le 29/03/2012 à 11:29, mis à jour le 29/03/2012 à 11:46

Par Dominique Beauchamp

Le S&P 500 américain a beau avoir bondi de 27 % depuis octobre et avoir doublé depuis son creux de mars 2009, la Bourse américaine garde la cote auprès des financiers.

Plusieurs recommandent encore de préférer ce marché parmi les Bourses des pays développés ou encore par rapport aux marchés émergents ou canadien.

Voici les arguments de quatre d’entre eux :

Murray Leith, vice-président, directeur de la recherche du conseiller financier Odlum Brown, de Vancouver:

« Les investisseurs devraient profiter de la parité du huard pour diversifier leurs placements aux États-Unis parce que les chances sont excellentes que la Bourse américaine continue de surpasser la Bourse canadienne. Le recul des prix des denrées améliore les chances que l’économie américaine s’accélère, sans trop d’inflation ».

Stéfane Marion, stratège de la Financière Banque Nationale :

« La Bourse américaine est toujours notre préférée parce que sa croissance économique se solidifie avec le retour des institutions financières sur le marché des prêts. De plus, l’économie est peu tributaire de l’économie mondiale, qui elle, ralentit ».

Martin Roberge, stratège quantitatif, de Canaccord Genuity :

« Le S&P/TSX est en perte de vitesse par rapport au S&P 500 et devrait creuser son retard davantage. Le S&P/TSX est désormais 3 % moins chèrement évalué que le S&P 500 en fonction du multiple des bénéfices prévus dans un an. Cet escompte se gonflera tant que les importations de matières premières de la Chine resteront faibles. Contrairement au S&P 500, la Bourse de Toronto ne compte plus de championne techno, comme Nortel dans les années 1990 ou Research in Motion dans les années 2000, pour jouer la reprise, hors des ressources ».

Edward Yardeni, économiste et président de la firme américaine de recherche Yardeni Research :

« Les sceptiques ont du mal à croire que les Etats-Unis peuvent se découpler d’une Europe en récession et d’une Chine qui ralentit. Pourtant, les exportations représentent seulement 13,8 % du produit intérieur brut américain. Le ralentissement mondial a un effet bénéfique sur les prix des matières premières. L’indice CRB des denrées a reculé de 15 % depuis son sommet d’avril 2011 et le pétrole devrait faiblir à son tour une fois que les tensions géopolitiques s’estomperont en Syrie et en Iran. Les Etats-Unis en bénéficieront davantage que d’autres marchés ».

 

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