Après avoir gratté davantage les résultats et les orientations fournies par le Groupe WSP Global, Maxim Sytchev se ravise, augmente son cours cible de 48 à 51$ et en recommande de nouveau l’achat.
Plus tôt en matinée, l’analyste affirmait qu’au cours actuel, WSP(WSP, 45,69$) incorporait déjà une bonne part des bonnes nouvelles, soit les perspectives pour les dépenses en infrastructures, une ré-accélération de sa croissance interne et le potentiels de meilleures marges et d’acquisitions.
M. Sytchev change son fusil d’épaule parce que certains des éléments qui ont affaibli la marge d’exploitation au quatrième trimestre ne se répéteront pas.
Ainsi, la restructuration, la fermeture de bureaux et les indemnités de départ au Canada devraient être terminées, maintenant que la société a réaligné ses effectifs à la baisse des revenus.
La marge d’exploitation canadienne a décliné de 10,9 à 9,5% au quatrième trimestre, fait remarquer l’analyste.
De plus, la faillite d’un client en Amérique latine a temporairement fait chuter la marge de 17,6 à 10%, dans cette région.
De plus, l’économie américaine devrait poursuivre sur son élan en 2017. Le marché canadien devrait aussi moins nuire aux résultats après l’acquisition du spécialiste du transport en commun MMM Group.
Le marché britannique ne s’effondre pas à cause du Brexit. Quant au Moyen-Orient, le ciel s’éclaircit un peu.
WSP entrevoit pour 2017 un bénéfice d’exploitation de 510M$ au bas de la fourchette, un seuil qui pourrait être facilement dépassé si tous les facteurs mentionnés ci-haut ne se reproduisent pas.
«Le titre n’est pas une aubaine même après un recul de 6% depuis novembre, mais le potentiel d’une révision à la hausse des prévisions de bénéfices en 2017 est bien réel et pourrait raviver le titre en Bourse», écrit-il.
La trajectoire des bénéfices est plus importante pour le titre que son multiple d’évaluation, ajoute l’analyste.
Ses prévisions de bénéfice passent de 2,40 à 2,70$ par action pour 2017 et de 2,70 à 3$ par action pour 2018.
L’action de WSP s’est appréciée de 1,7% ce qui porte son gain à 22% depuis un an.
