Titres en action: George Weston, Walmart, EasyJet, Wirecard...

Publié le 17/11/2020 à 07:05, mis à jour le 17/11/2020 à 11:58

Titres en action: George Weston, Walmart, EasyJet, Wirecard...

Publié le 17/11/2020 à 07:05, mis à jour le 17/11/2020 à 11:58

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

George Weston (WN, 98,84 $) a annoncé mardi une hausse de son dividende, alors qu’il dévoilait ses plus récents résultats financiers trimestriels. La société de commerce de détail, de boulangerie et d’immobilier a indiqué que son dividende serait désormais de 55 cents par action, par rapport à 52,5 cents par action précédemment. Les activités de George Weston comprennent Weston Foods et de grandes participations dans les Compagnies Loblaw et la fiducie de placement immobilier Propriétés de choix. George Weston a réalisé un profit attribuable aux actionnaires ordinaires de 303 millions $, ou 1,96 $ par action, pour son plus récent trimestre, en hausse par rapport à celui de 69 millions $, ou 44 cents par action, de la même période l’an dernier. La société a attribué cette progression à ’incidence favorable nette, d’une année à l’autre, d’éléments d’ajustement totalisant 263 millions $. Sur une base ajustée, George Weston a indiqué avoir réalisé un profit de 362 millions $, ou 2,35 $ par action, comparativement à celui de 391 millions $, ou 2,54 $ par action, de la même période un an plus tôt. Les revenus du troisième trimestre clos le 31 octobre ont totalisé 16,21 milliards $, alors qu’ils avaient été de 15,23 milliards $ au cours de la même période l’an dernier. 

 

Le géant mondial de la distribution Walmart (WMT, 152,44 $US) a dégagé des résultats trimestriels meilleurs que prévu, soutenus en temps de pandémie par les ventes de produits comme l’électronique et l’alimentation et dopés par ses ventes en ligne aux États-Unis. Son chiffre d’affaires a progressé de 5,2 % pour s’élever à 134,7 milliards de dollars entre juillet et octobre, détaille un communiqué publié mardi. Les revenus tirés des ventes sur internet ont bondi de 79 % aux États-Unis, avec des clients profitant pleinement des services de livraison et de retrait en magasins de courses déjà préparées proposés par Walmart. Walmart a notamment lancé en septembre une offre de livraison gratuite contre un abonnement mensuel ou annuel, une initiative destinée à mieux concurrencer Amazon et son service Prime.Le groupe a vu ses ventes augmenter davantage aux États-Unis (+6,2 % à 88,4 milliards de dollars dans les supermarchés Walmart et +8,3 % à 15,8 milliards dans les magasins Sam’s Club) que dans les autres pays où il est présent (+1,3 % à 29,6 milliards). Le bénéfice net du groupe sur la période s’est envolé de 56 % à 5,13 milliards de dollars. Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, la mesure préférée des investisseurs de Wall Street, le bénéfice s’est élevé à 1,34 dollar, soit plus que les 1,18 dollar attendu par les analystes.

 

La compagnie aérienne britannique Easyjet (EZJ, 758,40 £) est tombée dans le rouge pour la première fois, à cause de la pandémie de Covid-19, avec une perte de plus d’un milliard de livres sur l’ensemble de son exercice décalé. Sur l’année fiscale 2019, elle avait enregistré un bénéfice après impôts de 349 millions de livres. Ses recettes ont été divisées par plus de la moitié à 3 milliards de livres sur l’exercice achevé le 30 septembre, largement à cause du confinement instauré au printemps pour freiner la propagation du coronavirus, d’après un communiqué mardi. La compagnie avait prévenu le mois dernier qu’elle tomberait en territoire négatif pour la première fois de son histoire accusant l’impact du virus, qui a miné le trafic aérien et plongé l’aviation dans une crise profonde. Le patron d’Easyjet Johan Lundgren s’est toutefois voulu optimiste, assurant que le transporteur avait « non seulement résisté à l’impact de la pandémie, mais dispose à présent », après de vastes coupes de coûts et des milliers de licenciements, « de fondations sans pareilles pour émerger forte de la crise ».

 

 

Le groupe bancaire espagnol Santander (SAN, 2,30€) va racheter les activités européennes du fournisseur de services de paiement Wirecard (WDI, 0,63€), une étape majeure dans le démantèlement de la fintech plongée dans une faillite scandaleuse sans précédent. « Banco Santander reprendra la plate-forme technologique » de Wirecard en Europe « ainsi que tous les actifs nécessaires » qui ont formé auparavant son cœur de métier, indique un communiqué de Michael Jaffé, liquidateur de la firme bavaroise, publié mardi en fin de soirée. Le montant du rachat n’a pas été communiqué par les parties prenantes, mais le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung évoque la somme de 100 millions d’euros, citant des sources proches de l’entreprise. La majorité des quelque 600 employés restants de Wirecard, employés dans sa division gérant des participations financières et dans sa filiale bancaire, vont être repris par Santander, selon le communiqué. Le géant bancaire espagnol va de son côté accélérer sa croissance en Europe dans les services de paiement pour des clients commerçants.

 

 

 

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