Fadi Chamoun est d'avis que la rentabilité du géant montréalais continuera de diminuer au cours des deux prochaines années, en raison de la faible rentabilité du carnet de commandes dans l'aéronautique et de la dilution qu'entraînera le lancement du CSeries (notamment parce que les frais d'intérêts sont capitalisés). Il voit le bénéfice passer d'environ 0,35 $ US par action à environ 0,25 $ US pour les deux prochains calendriers.
Du côté des fonds de trésorerie, l'analyste estime que Bombardier aura vraisemblablement besoin d'aller chercher 1,5 G$ de financement supplémentaire - probablement sur le marché de la dette - pour rebâtir un coussin financier qui lui permette de poursuivre pendant trois autres années le développement de ses programmes et le lancement du CSeries.
M. Chamoun dit voir le niveau d'endettement de Bombardier s'élever dans la prochaine année, alors que la rentabilité des actifs ne devrait pas s'améliorer, ce qui fera fondre la valeur de ce qui reste aux actionnaires.
La cible est abaissée de 4,75 $ à 3 $.
* - 34,7 %: Le titre de Bombardier a chuté de 34,7 % depuis le début de 2015.