Que faire de Loblaw, Canadien Pacifique et Uni-Sélect?

Publié le 29/01/2013 à 10:10, mis à jour le 29/01/2013 à 11:47

Que faire de Loblaw, Canadien Pacifique et Uni-Sélect?

Publié le 29/01/2013 à 10:10, mis à jour le 29/01/2013 à 11:47

Par Dominique Beauchamp

Photo: Bloomberg

Que faire avec les titres de Loblaw, de Canadien Pacifique et d'Uni-Sélect ? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

Loblaw (L, 40,63 $) : et si l’épicier achetait Safeway Canada ?

Depuis que Metro a vendu la moitié de ses actions d’Alimentation-Couche-Tard pour renforcer son bilan en vue d’une acquisition, le 22 janvier, la spéculation concernant une surenchère entre les épiciers pour Safeway Canada, refait surface.

Peter Sklar, de BMO Marchés des capitaux, a passé des chiffres au collimateur.

Si Loblaw payait de 8 à 10 fois le bénéfice d’exploitation pour Safeway, l’acquisition ajouterait de 20 à 24 % aux bénéfices par action, en assumant des synergies, évalue l’analyste.

Dans une surenchère, Loblaw aurait les moyens de payer jusqu’à 10 fois le bénéfice d’exploitation pour Safeway, étant donné qu’une transaction serait proportionnellement moins majeure pour elle que pour Metro.

De plus, Loblaw aura accès à 500 millions de dollars en envoyant son parc immobilier de 35 millions de pieds carrés dans un fonds immobilier en Bourse au printemps.

«À un tel prix, les investisseurs pourraient réagir négativement sur le coup puisque l' action de Loblaw se négocie à un multiple moindre de 6,7 fois son propre bénéfice d’exploitation», écrit M. Sklar.

Il n’est pas clair que Safeway soit à vendre. Le niveau d’intérêt de Loblaw est encore inconnu aussi. M. Sklar maintient donc son cours-cible de 43 $ et prévoit pour le titre de Loblaw un rendement supérieur à la Bourse, d’ici 12 mois.

Canadien Pacifique : un analyste peu impressionné par les promesses d’Hunter Harrison

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