Ces derniers sont prudents envers les banques canadiennes parce que la croissance des bénéfices de celles-ci ralentit alors que la dette au pays atteint 117 % du produit intérieur brut, un seuil nettement supérieur à celui des autres pays industrialisés. Le nombre de faillites d'entreprises a aussi augmenté de 3,4 % depuis un an, note Mike Rizvanovic, de Credit Suisse. De plus, le mince écart entre les taux à court et à long terme comprime les marges des institutions au moment où les provisions pour pertes sur prêts commencent à augmenter. Dans ce contexte plus exigeant, M. Rizvanovic estime que la Banque Royale est la moins «risquée». Son portefeuille de prêts est le moins exposé aux industries les plus endettées, dit-il, après avoir examiné le ratio qui mesure la capacité financière des entreprises à honorer leurs dettes par secteurs. Par contre, son titre est déjà plus cher de 10 % par rapport à ses rivales, relève l'analyste. Maria Semikhatova, de Citigroup, préfère la Banque Royale parce que les banques BMO et TD réalisent le tiers de leurs revenus aux États-Unis. Leur rentabilité ressentira donc davantage les trois baisses du taux directeur de la Fed américaine que prévoit Citigroup d'ici la fin de 2020.
- Accueil
- Bourse
- Mes finances
-
Blogues
- Blogues
- John Plassard
- Zoom sur le Québec
- Dominique Beauchamp
- Denis Lalonde
- Marine Thomas
- Le blogue de Jean-Paul Gagné
- François Normand
- Mathieu Blais
- Tommy Ouellet
- Nicolas Duvernois
- Philippe Leblanc
- Pierre Cléroux
- Dany Provost
- Jean Sasseville
- Gabriel Fortin
- Jenny Ouellette
- Martin Lalonde
- Mia Homsy
- Manuel St-Aubin
- Magali Depras
- Dans la mire
- Louise Champoux-Paillé
- Daniel Lafrenière
- Ian Gascon
- Techno
- stratégie
- Dossiers
- Événements
-