Après une salve d'indicateurs rassurants sur le front de l'emploi et dans le secteur manufacturier publiés cette semaine, la progression des embauches en octobre renforçait l'idée que la reprise américaine reprenait de la vigueur, loin devant le Vieux continent.
D'autre part, les courtiers sont conscients du fait qu'une partie des « mesures d'assouplissement de la Fed (Réserve fédérale américaine, ndlr) finiront par prendre fin, au fil de l'amélioration de l'économie américaine, et cela pèse sur le marché", a relevé John Kilduff.
Outre la stimulation de la croissance économique, le concours financier énorme fourni par la banque centrale renforce notamment l'attractivité des actifs jugés plus risqués comme les matières premières et l'or noir.
Par ailleurs, selon M. Lipow, le WTI a été « plombé par une forte hausse de l'offre (aux États-Unis), la production de brut au Texas atteignant désormais plus de 2 millions de barils par jour de brut, le plus haut niveau depuis des décennies », citant des chiffres du département de l'Energie américain (DoE).
Les prix du Brent étaient de leur côté pénalisés par le retour progressif à la normale des opérations de production en mer du Nord après une période de maintenance prévue initialement essentiellement sur le mois de septembre et qui s'est prolongée au mois d'octobre pour de nombreuses installations.