Les investisseurs ont aussi accueilli avec réserve la diffusion des chiffres du cabinet ADP montrant un ralentissement des embauches en septembre dans le secteur privé aux États-Unis.
Même si le résultat de l'enquête ADP est meilleur que les prévisions des analystes, "la publication n'a pas enthousiasmé le marché", a souligné Fawad Razaqzada, du courtier GFT, pour qui les opérateurs attendent surtout le rapport officiel sur l'emploi américain, prévu vendredi et traditionnellement considéré comme un baromètre de la vigueur économique du pays.
Dans ce climat empreint de morosité, "la chute surprise des stocks de brut" dévoilée par le Département américain de l'Energie (DoE) n'a pas suffi à les rasséréner, a poursuivit M. Razaqzada.
Le DoE a fait état d'une baisse de 500 000 barils des réserves de brut aux États-Unis lors de la semaine achevée le 28 septembre, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires misaient sur une augmentation de 1,7 million de barils.
Ils restent toutefois en hausse de 8,4% par rapport à leur niveau de l'an dernier, ce qui indique qu'il "n'y a pas de pénurie de pétrole", a noté M. Evans.
Les stocks de produits distillés, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage, ont eux diminué de 3,7 millions de barils, douze fois plus qu'attendu, tandis que les stocks d'essence, en revanche, augmentaient de 100 000 barils, alors que les experts les attendaient en légère baisse.