Titre encore peu cher
Son titre est encore peu chèrement évalué, à un multiple de 14,9 fois les bénéfices réalisés au cours des douze derniers mois, disent aussi MM. Le Blanc et Cooke.
«Nous sommes à l’aise de conserver à long terme une entreprise aussi bien gérée, car elle poursuivra sa croissance rentable en gagnant des parts de marché, en pénétrant davantage le marché américain et en utilisant ses capitaux pour rembourser la dette contractée lors de l’achat de l’Américaine Clement Pappas en 2011», fait valoir M. Cooke.
Au multiple actuel, son évaluation est plus élevée que sa moyenne de 13.2 fois les bénéfices des cinq dernières année.
« Les investisseurs ne font que reconnaître la croissance rentable de la société. Dans la mire des hedge funds, PepsiCo (Tropicana) par exemple vaut plus de 19 fois ses bénéfices, et croît très peu .a », indique Stephen Gauthier, gestionnaire principal et stratège de Fin-XO Valeurs mobilières.
Lassonde a accru son dividende à un rythme annuel de 13 % depuis cinq ans, soit à peu près au rythme de ses profits. PepsiCo a augmenté le sien de 7 %, ajoute M. Gauthier.
Ses plus récents résultats font foi de sa stratégie prudente. Au troisième trimestre terminé le 28 septembre, ses bénéfices ont crû de 7 %, malgré une hausse de seulement 1% de ses revenus.
Ses flux de trésorerie ont toutefois doublé à 38,2 millions de dollars.
«Nous avons été en mesure de maintenir notre niveau de ventes en dépit d’un marché difficile», a déclaré, par voie de communiqué, Pierre-Paul Lassonde, président du conseil et chef de la direction, qui contrôle toujours 92 % des droits de vote de l’entreprise fondée par son arrière grand-père.
Les volumes de vente de tous les producteurs nord-américains de jus et de boissons de fruits subissent des pressions à la baisse, ce qui accentue la concurrence et les coûts de mise en marché, explique la société.
Un gestionnaire expérimenté recruté aux États-Unis