"Il est peut-être trop tôt pour fournir une date d'entrée en service, mais si cela n'arrive pas lors de la divulgation des résultats du troisième trimestre, une mise à jour devrait être effectuée avant la fin de l'année", souligne M. Doerksen.
L'analyste de la Financière Banque Nationale réitère dans son rapport que l'élément clé pour que le titre de Bombardier s'envole est le nombre de commandes de CSeries qui seront décrochées.
L'entreprise a déjà reçu des commandes fermes pour 177 appareils CSeries de la part d'une dizaine de clients. Ce nombre grimpe cependant à 388 avions si on y ajoute les options ainsi que les lettres d'intention.
L'objectif de Bombardier est de compter sur au moins 300 commandes fermes d'ici les premières livraisons de son nouvel avion.
Entre-temps, un troisième essai en vol a été effectué par le premier avion d'essai de la CSeries, le 3 octobre dernier, à Mirabel, dans les Laurentides. Cette fois-ci, l'appareil a atteint une altitude de 25 000 pieds (7620 mètres) ainsi qu'une vitesse de 740 km/h.
Les prochains essais devraient combiner des essais en vol avec des activités au sol, selon le vice-président et directeur général du programme CSeries, Rob Dewar.
M. Doerksen prévoit également que Bombardier aura davantage de liquidités dès 2014, puisque les dépenses reliées au programme de son nouvel appareil devraient commencer à diminuer.
En mi-journée, à la Bourse de Toronto, le titre de Bombardier se transigeait à 4,90 $, en hausse de 0,05 $, ou 1,03 pour cent.