Le fabricant américain de mouchoirs en papier et de couches Kimberly-Clark a publié jeudi un bénéfice net en hausse de 22% à 498 millions de dollars pour le deuxième trimestre, malgré la hausse du dollar, et il a relevé sa prévision de bénéfice annuel.

Rapporté au nombre d'actions et hors éléments exceptionnels, le bénéfice revient à 1,30 dollar, un peu au-delà du 1,28 dollar attendu par les analystes. Le chiffre d'affaires, presque stable (+0,2%) à 5,27 milliards de dollars, est très proche des attentes (5,28 milliards).

Le groupe, connu pour les couches Huggies, les papiers toilette Scott et les tampons Kotex, a noté qu'il avait pu dégager ces résultats grâce à un relèvement des prix et des volumes de ventes, partiellement compensés par l'effet du raffermissement du dollar.

Pour l'ensemble de l'année, le groupe attend désormais un bénéfice par action de 5,05 à 5,20 dollars, contre 5 à 5,15 dollars précédemment, conséquence d'une progression continue des ventes, de nouvelles économies de coûts et d'une baisse du coût des approvisionnements, et en dépit de l'effet de change et de la hausse des dépenses de marketing et des coûts fixes.

"A la moitié de l'année, nous sommes en avance sur nos prévisions pour 2012 (...) et je suis encouragé par la mise en oeuvre de notre stratégie, dans un climat qui reste incertain", a commenté le PDG Thomas Falk, cité dans un communiqué.

L'action était en hausse de 2,63% à 85,59 dollars vers 15h00 GMT à la Bourse de New York.

"Nous sommes très impressionnés par le relèvement de prévision, vu le climat des changes plus difficile, qui a conduit presque tous les autres groupes de grande consommation à abaisser leurs prévisions du deuxième semestre", a souligné l'analyste Wendy Nicholson à Citi.

Un autre groupe de grande consommation, le géant des dentifrices Colgate-Palmolive, a publié jeudi un bénéfice net trimestriel pratiquement stable, et il a confirmé ses prévisions annuelles.

A la Deutsche Bank Bill Schmitz relativisait la performance de Kimberly-Clark, notant qu'il s'agit tout de même d'un groupe "relativement centré sur les Etats-Unis", bénéficiant de la baisse des cours des matières premières, tandis que les analystes de Barclays signalaient que le groupe étant déjà bien valorisé, la pespective d'une forte hausse du cours de son action était limitée.

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