La coupe de moitié du dividende a initialement fait monter l’action de General Electric(GE) à l’ouverture des marchés en nourrissant les attentes pour une restructuration majeure. Or, le nouveau PDG John Flannery semble avoir accouché d’une souris lors de la journée des investisseurs à New York. Les investisseurs déçus signalent leur mécontentement en tirant le titre vers le bas de plus de 8% à un nouveau plancher annuel de 18,75$US, en cours de séance, sa pire journée depuis avril 2009. Le conglomérat industriel se recentre sur l’énergie, l’aviation et la santé et vendra d’ici deux ans les divisions d’éclairage, de locomotives et sa part majoritaire de l’équipementier pétrolier Baker Hughes, acquis à fort prix.
Le cœur de la relance, soit la réduction des coûts, la génération de flux de trésorerie, le nouvel accent mis sur le rendement de l’investissement, plus de rigueur dans la répartition du capital, ainsi que les modifications à la rémunération des dirigeants ressemblent à ce qui est enseigné dans les cours de gestion 101. Les investisseurs ont aussi pris note que le bénéfice de l’an prochain sera d’à peine 1 à 1,07$US par action, par rapport au consensus de 1,14$US et stable par rapport au bénéfice de 1,05-1,10$U$. Les flux de trésorerie libres de 6 à 7 milliards de dollars américains prévus l'an prochain sont aussi bien en deça des 12G$US qu’avait prévu le conglomérat industriel pour 2017. D.B.
