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BILAN. Quels sont les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'actualité boursière de la dernière semaine*, tant par leur progression que par leur recul ?
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LES GAGNANTS
Transat A.T. (+51,79%)
La confirmation par la direction de Transat A.T. de début de discussions en vue de sa vente a fait exploser la valeur de son titre à la Bourse de Toronto cette semaine. Le voyagiste de Montréal, propriétaire d’Air Transat notamment, n’a pas identifié les sociétés intéressées par une telle acquisition. Les noms d’Air Canada et de WestJet ont bien sûr été évoqués. Mais des sociétés étrangères, comme le géant allemand TUI et des fonds d’investissement pourraient également se trouver à la table. Comme Transat, l’analyste Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, a joué de prudence en rappelant que les discussions n’étaient encore qu’à un stade préliminaire et que rien ne garantissait qu’elles aboutissent par une vente. Ce dernier a néanmoins accru sa cible d'un an, de 6,00$ à 8,50$, ajoutant que compte tenu des risques associés au déploiement de la nouvelle stratégie hôtelière de Transat, la vente du voyagiste constituerait sans doute le meilleur dénouement pour les actionnaires. À la clôture des marchés, le 2 mai, l’action de Transat A.T. avait progressé de 2,90$ sur la semaine, passant d’une valeur de 5,60$ à 8,50$, pour un gain non négligeable de 51,79%.
Shopify (+14,96%)
Les bons résultats du premier trimestre de 2019, doublés de prévisions toutes aussi encourageantes pour le prochain trimestre sont les principaux responsables du bond important -presque 15%- qu’a connu le titre de Shopify cette semaine. Au premier trimestre, la vedette canadienne du commerce électronique, en croisade pour devenir la principale plateforme alternative au géant américain Amazon, a vu ses revenus croître de 50% à 320 M$US et une perte de 24,2$US. Sur une base ajustée, Shopify a réalisé un bénéfice de 10,3 M$US, comparativement à un profit ajusté de 4,2 M$US l’an dernier. Richard Tse, analyste pour la Financière Banque nationale, a relevé sa cible de 250$US à 270$US. De Canaccord Genuity, l’analyste David Hynes Jr, rehausser son cours cible de 190$US à 270$US. Il n’en fallait pas plus pour que les investisseurs suivent le mouvement. Résultat : la valeur de son titre a grimpé de 33,26$US, ou de 14,96%, passant d’un cours de 222,28$US à 255,54$US l’action.
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Cascades (+6,51%)
Le titre de Cascades a progressé de plus de 6% cette semaine, dans l’attente de la présentations de ses résultats du premier trimestre, le jeudi 9 mai prochain. Les investisseurs semblent confiants que la performance de l’entreprise québécoise s’apparente à celle présenté pour le même trimestre par les principaux autres manufacturiers de cartons nord-américains, dont International Paper Co,Westrock Co et Packaging Corp of America. Cette dernière, par exemple, a présenté une croissance de 8,4% par rapport à l’année dernière de son BAIIA dans le segment des boîtes en carton. Par ailleurs, la société européenne Reno de Medici, dans laquelle Cascades a des intérêts, a aussi présenté un BAIIA au premier trimestre d’environ 20% supérieur aux attentes. L’analyste Keith Howlet, de Desjardins, recommande l’achat de Cascades avec une cible de 12$. Fort de cette confiance apparemment généralisée sur les marchés, le titre de Cascades a gagné 0,51$, ou 6,51% cette semaine, passant d’un cours de 7,84$ à 8,35$.
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LES PERDANTS
Groupe SNC-Lavalin (-12,74%)
Le fond ne semble jamais être celui qu’on imagine lorsqu’il est question de SNC-Lavalin. Une fois de plus, la société québécoise a affiché un trimestre pire qu’anticipé au dernier trimestre. SNC a déclaré avoir perdu 17,3 M$ ou 0,10$ par action comparativement à un bénéfice de 78,1 M$ ou 0,44$ par action pour la même période l'année dernière. Ses revenus ont totalisé 2,36 G$ contre 2,43 G$ il y a un an. Sur une base ajustée, SNC a gagné 0,21$ par action pour le trimestre, soit presque quatre fois moins que le bénéfice ajusté de 0,77$ par action un an plus tôt. Le même jour, la direction a annoncé qu’elle réduirait ses activités dans 15 pays et cesserait de soumissionner pour des contrats à prix fixe dans le secteur minier. Derek Spronck, de RBC Marchés des capitaux, croit que la société passe par le pire avant de connaître des jours meilleurs, mais dit douter qu’elle soit en mesure d’atteindre ses prévisions pour 2019. Conséquent, ce dernier a réduit sa cible de 44,00$ à 40,00$. Pour sa part, l’analyste Frederic Bastien, de Raymond James, a réduit son cours cible de 40,00$ à 35,00$. À la Bourse de Toronto, la valeur de son action a glissé de 33,20$ à 28,97$. Au total, elle aura donc reculé de 12,74% cette semaine, ou de 4,23$.
Redevances aurifères Osisko (-11,32%)
Malgré des résultats conformes aux attentes au premier trimestre, le titre de la minière Redevances aurifères Osisko a connu recul de plus de 11% cette semaine. La raison : une charge de dépréciation de 38,9 M$, liée à sa participation dans la mine de diamant Renard, exploitée par Stornoway Diamonds. Cette dépréciation s’explique par les prévisions de baisses des prix du diamant à long terme. Par ailleurs, Andrew Kaip, analyste de BMO, dit entretenir des doutes en ce qui a trait aux estimations de production présentées par Stornoway. En conséquence, l’action d’Osisko aura retraité de 1,29$, passant d’un cours de 11,40$ à 10,11$ l’action, pour une chute de 11,32%.
Encana Corp (-9,32%)
La productrice albertaine de gaz naturel a déçu les marchés cette semaine en présentant une perte de 245 M$US, ou 0,20$US par action, pour son premier trimestre. Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice par action de 0,08$US pour le plus récent trimestre, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters Eikon. En comparaison, le profit réalisé à la même période l’an dernier était de 151 M$US, ou 0,16$US par action. La direction a attribué cette contre-performance à des coûts de restructuration et à une perte de couverture latente. La direction de l’entreprise a attribué à des coûts de restructuration et à une perte de couverture latente.
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(*) La semaine boursière, telle qu’entendue dans cette chronique hebdomadaire, s’étend normalement de la clôture des marchés nord-américains du vendredi à celle du jeudi précédent la publication. On parle donc ici de la semaine contenue entre la fin de séance boursière du vendredi 26 avril et celle du jeudi 2 mai 2019.
