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Les dirigeants de BlackBerry ont mis les voiles sur la Californie la semaine dernière pour rencontrer Facebook au sujet de la vente potentielle du fabricant de téléphones ontarien, rapporte le Wall Street Journal.

Le fabricant de téléphones intelligents étudierait ce scénario pour sortir de la crise dont il ne parvient pas à s'extirper, rapporte des sources tenues confidentielles par le Wall Street Journal.

Durant les dernières années, les parts de marché de la firme ontarienne se sont effondrées au profit de l’iPhone d’Apple et des appareils utilisant le logiciel Android de Google. Le nouveau téléphone BlackBerry 10 n’a pas remporté le succès espéré. Par conséquent, les dirigeants de BlackBerry se sont mis à étudier diverses stratégies, incluant la vente de l’entreprise.

Une offre potentielle du plus célèbre des réseaux sociaux ferait de Facebook le dernier prétendant en lice pour l’acquisition de BlackBerry. Toutefois, à l’heure d’écrire ces lignes, l’intérêt de Facebook pour BlackBerry n’a pas été confirmé.

Ces dernières semaines, plusieurs amateurs des téléphones intelligents de la firme de Waterloo ont déjà montré leur intérêt pour BlackBerry.

Fairfax Financial, présidée par Prem Watsa, a lancé une offre préliminaire pour acheter BlackBerry, moyennant 4,7 G $US.

Les cofondateurs de BlackBerry, Mike Lazaridis et Doug Fregin, ont révélé dans un document remis aux autorités boursières qu’ils considéraient aussi racheter le fabricant de téléphones.

D’autres sociétés, des entreprises technologiques et des firmes de capital de risque, ont aussi étudié la possibilité d’acquérir BlackBerry, qui recèlerait toujours de la valeur grâce à son portefeuille de brevets et de propriété intellectuelle, ont rapporté plusieurs analystes.

La dernière rumeur en date veut que John Sculley, l’ancien PDG d’Apple, songe à acheter BlackBerry.

Vers 14h55, le titre BlackBerry gagne 22 cents, ou 2,57%, à 8,77$.