Les bonnes idées
Le Parti Québécois a misé sur une approche concrète dévoilant des situations dans lesquelles les électeurs peuvent se reconnaître. Pas de chef, pas de candidat. C’est bien de s’intéresser véritablement aux gens, car ce sont eux qui doivent ultimement faire un choix le 4 septembre, et cette approche contraste avec les grosses faces de politiciens en plans rapprochés auxquels nous avons l’habitude. Le fait de tourner la caméra vers l’électeur est un pari osé, mais qui interpellera peut-être davantage le public.
La qualité de l’image est excellente. Une facture visuelle moins « cheap » que Québec Solidaire et moins froide que le fond blanc avec logo de la CAQ.
Le concept publicitaire est en accord avec le slogan « À nous de choisir ». Il est logique de mettre en scène l’électeur quand le slogan adopte son point de vue.
Les erreurs
Les publicités n’adoptent pas toutes le même ton. On passe du très sérieux à l’humour, qui est d’ailleurs plutôt premier degré. C’est dérangeant et on perd en cohérence, et donc en impact, au niveau du message.
Et parlons-en du message… Quel message? Avec ses pubs, le Parti Québécois nous force à nous interroger, mais ne s’identifie pas comme solution de rechange. On nomme des problèmes, mais on n’apporte pas la moindre solution. Étrange… c’est comme s’il manquait la fin de l’histoire. Il s’agit peut-être d’une stratégie mystère. À suivre.
Le PLQ: en toute simplicité...