David Rosenberg voit le Dow Jones à 5 000

Publié le 05/07/2010 à 16:29

David Rosenberg voit le Dow Jones à 5 000

Publié le 05/07/2010 à 16:29

Par Paul Dontigny Jr

David Rosenberg de la firme canadienne Gluskin & Sheff, et ex-économiste de Merryll Lynch US, a laissé savoir récemment qu'il s'attend à ce que l'or atteigne 3 000$ d'ici quelques années, et dans ce scénario il voit le Dow Jones toucher 5 000.

Comme vous le savez, (j'espère) le niveau qui à mon avis correspond à l'équilibre économique pour cet indice est justement 5 000.

Ce genre d'évaluation a une marge d'erreur normale de + ou - 30% et en fait ce n'est qu'un ordre de grandeur de sa valeur et non une prédiction, mais c'est tout de même le résultat d'un raisonnement économique et mathématique : C'est le prix auquel je crois que l'on pourrait avoir un rendement espéré d'environ 10% à long terme en achetant cet indice, incluant dividendes et gain en capital.

De mon point de vue, on ne devrait pas supporter le risque des actions pour un rendement espéré à long terme de moins de 10%, qui est notamment la moyenne à très long terme 50 ans et plus).  Ce n'est donc pas nécessairement un prix d'aubaine dans les conditions actuelles.  Si le Dow tend vers 5 000, vous commencerez à comprendre la signification réelle des termes "panique" et "pessimisme".  Nous l'avons tellement eu facile dans les années 90 que beaucoup de choses ont été oubliées.

Pour ce qui est de l'or, je vous suggère la prudence dans le sens où pour que l'or atteigne ce prix de 3 000$, le système financier doit être en danger, ou l'inflation anticipée extrêmement élevée.  Ces scénarios sont aussi possibles mais il risque fort d'avoir une période de déflation avec peu de risque systémique entretemps.  J'ai déjà dit avec un brin d'humour que je prédisais que l'or sera entre 400$ et 3 000$ (si ma mémoire est bonne).  N'oubliez pas la possibilité du 400$.

Conclusion : C'est réconfortant pour un Bear qui détient 0% en actions de voir que plusieurs grands noms de l'industrie de lInvestissement institutionnel, notamment ceux qui ont anticipé la crise depuis plusieurs années et qui n'ont donc pas été pris par surprise par celle-ci, qui deviennent de plus en plus Bear et qui ont des évaluations de plus en plus basses pour les actions mondiales.

Paul Dontigny Jr, M.Sc., CFA

 

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