1. L’innovation, pas le dogme – il ne faut pas tenir compte des «Il faut que…», des habitudes solidement ancrées en nous qui tuent la créativité, mais plutôt du contexte dans lequel on se trouve.
2. Le changement, pas l’habitude – Les outils qu’on a l’habitude d’utiliser peuvent briser la créativité, car on s’en sert toujours de la même manière. Il est plus intéressant de changer d’outils, ne serait-ce que pour être amené à réfléchir autrement.
3. La flexibilité, pas la rigidité – Quand un sculpteur travaille, il tient compte de la matière pour réaliser son œuvre : si la pièce en bois présente un nœud, il ne peut pas l’ignorer, c’est à lui de s’y adapter. Même chose pour nous, dans notre travail quotidien, nous devons faire preuve de souplesse et nous adapter aux difficultés rencontrées.
4. L’émotion, pas la raison – Quand on est passionné, on ne compte plus ses efforts pour que nos rêves se réalisent. On se dépense sans compter. Et cela donne presque toujours des merveilles.
5. L’humain, pas la technique – L’important n’est pas l’avancée technologique ni la prouesse technique représentée par un projet, mais bel et bien ce que celui-ci peut apporter aux êtres humains.
«Cette philosophie est applicable telle quelle à toutes les sortes de défi en design, et peut très bien être déclinée dans d’autres types de projets, selon moi», souligne M. Bangle.
Un conseil, toutefois : «Si le Design Leadership vous intéresse vraiment, soyez prêts à faire beaucoup d’études et de tests avant de lancer quoi que ce soit, sinon vous allez vous planter», prévient-il, en racontant que la BMW X6, qui a été mise en marché en 2008, était née du projet dénommé Deep Blue, lequel avait vu le jour en… 1996.