Est-il bon de mettre deux équipes en compétition?

Publié le 28/09/2012 à 09:22, mis à jour le 01/10/2012 à 14:06

Est-il bon de mettre deux équipes en compétition?

Publié le 28/09/2012 à 09:22, mis à jour le 01/10/2012 à 14:06

Par exemple, il était indiqué dans les instructions que tous les labyrinthes à résoudre devaient avoir un niveau de difficulté de 2 (sur 5) et que chacun devait s'assurer que ce soit bien le cas. Comme aucune surveillance n'était assurée dans le laboratoire par les expérimentateurs, il était tentant de faire passer le niveau de difficulté à 1...

Idem, il y avait un bouton sur l'écran intitulé Auto-Solve, qui permettait de se faire montrer la solution par l'ordinateur. Là encore, il était tentant de cliquer dessus. Ou encore, il y avait un autre bouton sur l'écran, Path Verify, qui, lui, indiquait en temps réel toute erreur commise par le joueur.

Enfin, chaque participant devait remplir à la main une feuille de papier où il indiquait le numéro de chaque labyrinthe résolu, au moment-même où il l'avait fait. Et c'est à partir du résultat figurant sur cette feuille que chacun était rémunéré sur le champ par les expérimentateurs. Bref, il suffisait d'écrire à peu près n'importe quoi sur la feuille pour toucher le jackpot.

Que croyez-vous qu'il est arrivé? Tout le monde a-t-il joué le jeu le plus honnêtement du monde et empoché la somme méritée? Ben non...

> Pas de meilleure performance. Les membres du groupe ultracompétitif n'ont pas enregistré de meilleurs résultats que ceux de l'autre groupe. Par conséquent, le fait d'accroître le niveau de compétition n'a pas permis d'améliorer la performance.

> Davantage de tricherie. Les membres du groupe ultracompétitif ont nettement plus triché que les autres. Et donc, le fait d'accroître le niveau de compétition a fait augmenter la tricherie.

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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