La place des éléments macroéconomiques dans nos analyses de titres

Publié le 01/02/2013 à 14:26, mis à jour le 01/02/2013 à 17:39

La place des éléments macroéconomiques dans nos analyses de titres

Publié le 01/02/2013 à 14:26, mis à jour le 01/02/2013 à 17:39

Nous avons donc opté pour les banques les plus solides. Par conséquent, elles devaient afficher un ratio des prêts sur l'équité le plus bas possible, jumelé avec un faible ratio des prêts douteux. En détenant peu de prêts par rapport à son avoir nette, une banque jouissait de l'extraordinaire possibilité d'acquérir les actifs d'une autre banque en difficulté, particulièrement dans le cadre d'une entente avec la FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation). 

Les ententes avec la FDIC comprenaient des termes très alléchants pour l'acquéreur. On couvrait 95% des pertes à venir sur les prêts acquis jusqu'à concurrence d'une certaine somme. Par la suite, on couvrait 80% de pertes subséquentes. Dans certains cas, l'acquéreur s'emparait des actifs à fort escompte. Donc, non seulement il bénéficiait d'actifs à bon prix, mais en plus, il pouvait compter sur l'aide de la FDIC advenant leur détérioration à un niveau plus élevé que prévu. 

Au coeur de la crise, nous ne savions pas si l'économie allait s'enfoncer davantage, ou si elle connaîtrait une amélioration soudaine. Donc, en sélectionnant une banque utilisant peu de levier, nous étions gagnants sur les deux tableaux. Si l'économie empirait, la société raflerait des actifs à prix de rêve. Dans le cas contraire, son titre était appelé à s'apprécier. 

Bien entendu, il s'avérait primordial de sélectionner des titres nettement sous-évalués. Même en 2009, il subsistait beaucoup de titres bancaires dont l'évaluation ne semblait ne pas tenir compte du contexte économique. Ils se transigeaient chèrement, souvent pour des raisons de perception à leur endroit. Certaines banques étaient considérées très solides par les investisseurs. Leur titre offrait donc peu de potentiel d'appréciation. 

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