Pourquoi Hopper a choisi Cambridge

Publié le 16/08/2012 à 14:39, mis à jour le 16/08/2012 à 16:16

Pourquoi Hopper a choisi Cambridge

Publié le 16/08/2012 à 14:39, mis à jour le 16/08/2012 à 16:16

Université Harvard, à Cambridge [Photo: Bloomberg]

BLOGUE. La décision de Hopper de déplacer son centre décisionnel à Cambridge, au Massachusetts, en a étonné plus d’un. La manière dont l’annonce en a été faite portait également à confusion. En effet, le moteur de recherche spécialisé dans le voyage a publié un communiqué dans lequel on pouvait lire que son siège social était situé Cambridge… tout en maintenant par la suite que son siège social n’avait pas quitté Montréal. Frédéric Lalonde, pdg de la start-up, a accepté de clarifier la situation en répondant à nos questions.

 

Votre siège social est-il à Montréal ou à Cambridge ?

Notre headquarters est à Cambridge dans le sens où c’est là que la direction se trouve, mais officiellement, le siège social est encore à Montréal. Le siège social de la filiale américaine est Cambridge et c’est là où la haute direction va travailler. Mes deux co-fondateurs vont aller s’établir à Boston et je vais partager mon temps entre Boston à Montréal.

 

Pour quelles raisons avez-vous choisi Cambridge comme centre décisionnel ?

Ce n’est pas une décision qu’on a prise pour l’image ou pour mieux tisser des liens avec des partenaires aux États-Unis. Nous avons choisi Cambridge parce que c’est une ville où il y une expertise dans le domaine du voyage, mais aussi, dans certains domaines clefs pour nous, comme le Big Data et la commercialisation électronique. Nous avons des besoins très spécifiques en matière de main d’œuvre et le fait que nos bureaux à Cambridge soient à 400 mètres du MIT ne peut pas nous nuire.

 

Votre décision n’a donc rien à voir avec la participation d’Atlas, un fonds en capital de risque lui-même basé à Cambridge ?

Notre dernière ronde de financement, qui a amené OMERS Ventures à investir avec nous, a fait en sorte que la plus grande partie de notre financement est maintenant canadien. C’est pour la main d’œuvre que nous avons choisi Cambridge.

 

Vous avez annoncé que le nombre d’employés de Hopper à Cambridge passerait de 10 à 20 d’ici la fin de l’année. Est-ce que vous allez continuer à embaucher à Montréal ?

Nous avons une dizaine d’employés à Montréal et notre centre de données y est aussi établi. L’une des choses que nous permet le financement, c’est d’embaucher. Alors, les postes techniques qu’on va ouvrir pourront être comblés à Montréal si c’est là qu’on trouve la bonne personne.

 

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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